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141. FIDELE AUX ORDRES
Mme de M... etait ordinairement chez elle le vendredi. Un jour elle avait donne l'ordre a son suisse de dire qu'elle n'y etait pas. Le soir, dans le nombre de ceux qui s'etaient presentes, le suisse lui nomme Mme V..., sa soeur. "Eh! dit-elle, ne vous ai-je pas deja dit que, quelque ordre que je vous donne,[1] j'y suis toujours pour elle?" Le lendemain Mme M... sort, Mme V... revient: "Ma soeur y est-elle?—Oui, madame," repond le suisse. Mme V. monte; elle frappe longtemps. Elle redescend. "Il faut bien que ma soeur n'y soit pas.[1]—.Non, madame, dit le suisse, mais elle y est toujours pour vous."
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Quel ordre madame avait-elle donne au suisse?—De quai a-t-il tenu compte, le soir, a sa maitresse?—En etait-elle contente?—La soeur est-elle revenue?—Qu'a-t-elle demande?—Le suisse s'est-il rappele l'ordre de madame?—Est-ce que madame n'etait pas sortie?—Quel soupcon la soeur a-t-elle concu?—Comment le suisse a-t-il explique sa conduite?
GRAMMAR REVIEW.—LESSON XXI
Articles.—Omission of indefinite article.—Distributive use of definite article.—Review cardinals and ordinals.—Age.—Dates.—Fractions.
EXAMPLES
Cet homme est avocat (general, That man is a lawyer (a pretre, Anglais, etc.). general, a priest, an Englishman, etc.). Son frere est un avocat His brother is a celebrated (etc.) celebre. lawyer(etc.). C'est un Francais (un It (he) is a Frenchman (an acteur, etc.). actor etc.). Lamartine, poete et homme Lamartine, a poet and politician, politique, est ne a Macon. was born at Macon. Cent livres.—Mille mercis. A hundred books.—A thousand thanks. Quel homme! What a man! Dix sous la piece.—Cinq Ten cents a piece.—Five francs la livre (le francs a pound (a metre, etc.). meter etc.). Deux fois par jour.—Cinq Two times a day.—Five francs par lecon. francs a (or per) lesson. Elle est chez elle le jeudi She is at home on Thursday (or) (or) les jeudis. every Thursday. Il est arrive lundi (passe). He came (last) Monday. Il arrivera mardi (prochain). He will arrive (next) Tuesday. Le premier mai.—Le deux avril. May first.—April second. Quel age a-t-il?—Il a dix ans. How old is he?—He is ten. Une femme agee de trente ans. A woman thirty years old. Une demi-heure.—Deux heures et A half hour.—Half past two.—Half demie.—La. moitie du temps. the time.
A. 1. Piron was a French poet, who lived[1] in[2] the eighteenth century.[3] 2. He was born[4] at Dijon, a city of France, July 9, 1689. 3. His father was an apothecary.[5] 4. Piron was[6] never a member of the Academy. 5. He died[7] January 21, 1773, at the age of eighty-three.[8] 6. She has spent an hour and a half singing.[9] 7. Who is that man? He[10] is a marshal of France. 8. A child seven years old cannot solve these problems. 9. Was he a Frenchman or an Englishman? 10. I only have half a pound of tobacco, but I'll give you half of it. 11. He earns ten francs a day. 12. She always goes out on Sunday. 13. I am going to dine at an author's house Friday. 14. Last Monday I spent the evening at my uncle's. 15. I paid ten cents an ounce for[11] this tobacco. 16. Thank-you[12] a thousand times! 17. She says she is only thirty! 18. The enemy attacked us first.[13] 19. At first[14] I didn't want to sing. 20. What a man! He changes[15] his[11] mind[16] a hundred times a day. 21. The President of the United States receives $75,000 a year. 22. I am going to change[15] my[11] hat. 23. Whatever[17] problem you give[18] me, I can work it.
[Footnotes 1: vivre; past definite. 2: a. 3: siecle (m.). 4: naitre; past definite. 5: pharmacien (m.). 6: past definite. 7: mourir; past definite. 8: supply years. 9: a with infinitive. 10: Ce. 11: omit. 12: merci. 13: le premier. 14: d'abord. 15: changer de. 16: avis. 17: quelque ... que. 18: subjunctive, why?]
B., Word Study, Use in sentences: audacieux, audace, aussi, aussitot, autorisation, autorite, habile, habiller, hote, hotelier, humble, humilier, maladresse, maladroit, penser, penseur, pensif.
Be careful to note that in some cases words are very similar but are of different meaning and not necessarily from the same root.
142. L'ENSEIGNE DU CHAPELIER
Un de mes amis, voulant s'etablir chapelier, consulta plusieurs de ses connaissances sur l'important chapitre de l'enseigne. Celle qu'il se proposait d'adopter etait ainsi concue: "John Thompson, chapelier, fait et vend des chapeaux au comptant"; suivait le chapeau, signe auquel on reconnait tous ceux de sa profession. Le premier ami dont il reclama les conseils lui fit observer que le mot chapelier etait tout a fait superflu, et qu'il vaudrait mieux le supprimer; il en convint sur-le-champ et le mot fut raye. Le second remarqua qu'il etait a peu pres inutile de mentionner que John vendait au comptant. "Peu de gens, dit-il, achetent a credit un article d'aussi peu d'importance qu'un chapeau; et, au cas ou l'on demanderait credit, il peut arriver que le marchand lui-meme trouve[1] a propos de l'accorder." Les mots furent en consequence effaces, et l'enseigne se borna a cette courte phrase: "John Thompson fait et vend des chapeaux." Un troisieme ami l'abregea encore en affirmant que ceux qui avaient besoin de se pourvoir d'un chapeau s'inquietaient peu de savoir par qui il etait fait. Mais quand un quatrieme conseiller lut les mots restants: "John Thompson vend des chapeaux," il s'ecria: "Eh! mon Dieu! croyez-vous qu'on s'imaginera que vous voulez les donner?" En consequence, deux mots de plus ayant ete supprimes, il ne resta que le nom du marchand et l'effigie du chapeau.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Ecrivez cette histoire.
143. LE FAIBLE DES CONTEURS
Tout conteur se repete: voila le grand inconvenient du metier. Un conteur de profession, auquel on reprochait ce defaut, repondit assez naivement: "Il faut bien que vous me permettiez[1] de vous redire de temps en temps mes petits contes; sans cela je les oublierais."
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Quel est le faible des conteurs?—Avec qui parlait-on de cet inconvenient?—Comment s'est-il justifie?
144. L'ASTROLOGUE SAUVE PAR SA PRESENCE D'ESPRIT
Un astrologue, sous le regne de Louis XI, ayant predit quelque chose de desagreable a ce roi, sa majeste, pour se venger, resolut de le faire mourir. Il envoie le jour suivant chercher l'astrologue, et ordonne a ses gens, a un signal donne, de le jeter par la fenetre. Aussitot que le roi le voit: "Vous qui pretendez, dit-il, etre si sage, et savoir si parfaitement la destinee des autres, dites-moi un peu quelle est la votre, et combien de temps vous avez encore a vivre." L'astrologue, qui savait qu'il y allait de sa vie, repondit avec une grande presence d'esprit: "Je sais ma destinee, et je suis certain de mourir trois jours avant votre majeste." Le roi, la-dessus, loin de le faire jeter par la fenetre, fit prendre, au contraire, le plus grand soin de lui, et fit tout ce qui etait en son pouvoir pour retarder la mort de celui qu'il devait sitot suivre.
Qu'est-ce que l'astrologue avait predit?—Quelle etait la resolution du roi?—Ou a-t-il envoye le jour suivant?—Qu'avait-il ordonne a ses gens?—Quelle question le roi a-t-il posee a l'astrologue?—Comment celui-ci y a-t-il repondu?—Qu'est-ce qui a effraye le roi?—Quelle a ete sa conduite apres l'entrevue?
Racontez en 200 mots cette histoire.
Donnez un ou deux mots formes des mots soulignes: sauve—sauveur, sauvetage.
145. UN MOT DE TRIBOULET
L'usage des bouffons fut legue par l'antiquite au moyen age. Il se perpetua sous les rois de France, et l'emploi d'amuseur officiel devint une veritable charge a la cour des Valois. Les bouffons etaient, en general, des nains contrefaits que l'on affublait d'une livree bizarre et que les rois ou les princes entretenaient aupres d'eux pour s'amuser de leurs faceties.
Triboulet, qui vecut sous Louis XII et Francois, I, est un de nos bouffons les plus celebres. Son esprit, fertile en saillies, ne menageait personne; mais ses bons mots etaient si plaisants que, d'ordinaire, le rire qu'ils provoquaient disposait a l'indulgence. Cependant il rencontra parfois sur son chemin des gens qui accueillirent mal ses plaisanteries. Un jour meme, certain seigneur se facha si fort contre Triboulet qu'il le menaca de lui passer son epee a travers le corps. Le pauvre bouffon, tout effraye, vint se plaindre au roi du mauvais traitement dont on le menacait. "Que ton ennemi, s'ecria Francois I, ne s'avise[1] pas de commettre une si sotte action, car je le fais pendre un quart d'heure apres.—Merci, prince, repondit le bouffon; je n'attendais pas moins de votre generosite. Mais voulez-vous mettre le comble a votre bonte?—Que dois-je donc t'accorder encore?—Faites-le pendre un quart d'heure avant."—CLAUDE AUGE.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Comment les rois se faisaient-ils divertir autrefois?—L'emploi de bouffon etait-il important au moyen age?—Qui est-ce qui servait, le plus souvent, d'amuseur officiel?—Comment etait-il habille?—A quelle epoque Triboulet a-t-il vecu?—S'amusait-on de ses plaisanteries?—Est-ce qu'il a fait prendre la mouche a ses victimes quelquefois?—De quai l'a-t-on menace une fois?—Chez qui a-t-il couru?—Celui-ci qu'a-t-il promis de faire?—Qu'est-ce que Triboulet a demande encore?
Soyez pret a donner une definition des mots les plus difficiles.
146. LE PAYSAN ET LE PRINCE
Il etait une fois un prince puissant et opulent qui pour agrandir le parc de son chateau, depouilla un pauvre paysan du seul morceau de terre qu'il possedait. Un jour, comme il se promenait, triste et preoccupe, dans le champ qu'il avait vole, il vit le paysan qui s'approchait de lui, tenant a la main un sac vide. "Je viens vous parler, prince, dit-il, les larmes aux yeux, de vouloir bien accorder une grace a celui que vous avez vole; souffrez qu'il emporte[1] de son patrimoine seulement autant de terre que se sac peut contenir.—Je ne puis vous refuser l'objet de cette sotte demande," repondit l'usurpateur.
Le paysan remplit alors de terre son sac: "J'ai encore une grace a vous demander, dit-il ensuite a son fief interlocuteur, c'est de m'aider a charger ce sac sur mon epaule." Le prince y consentit, bien qu'impatiente et pret a entrer en colere; mais lorsqu'il voulut soulever le sac plein, il s'ecria: "Je suis fou de vouloir soulever ce sac, il est trop lourd; homme singulier, emportez-le comme vous pourrez." Alors le paysan, se redressant devant le prince, lui dit: "Un seul sac de cette terre est deja trop lourd pour vous, et vous ne craignez pas de charger votre conscience de tout le poids de ce champ!"
Frappe de ces paroles, le prince comprit l'injustice de l'action qu'il avait commise et il restitua aussitot au paysan le champ qu'il lui avait pris.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Ecrivez en 300 mots cette histoire.
GRAMMAR REVIEW.—LESSON XXII
Impersonal verbs.—Use of falloir.—Present participles. Relative clause used for active infinitive or present participle.—Review also weather and time expressions.
EXAMPLES
Il faut travailler pour reussir. One must work to succeed. Il me faudra partir demain. I shall have to go to-morrow. Il faut que l'enfant revienne. The child must come back. Il lui faut un chapeau neuf. He needs a new hat. Une femme charmante.—Une A charming woman.—A woman femme chantant la Marseillaise. singing the Marseillaise. Je l'ai vu qui travaillait. I saw him work (working). Il a cesse de chanter. He has stopped singing. Il vaut mieux rester, il va It is better to stay, it is pleuvoir. going to rain. Il est deux heures. It is two o'clock. Il fait beau temps. The weather is fine.
A. 1. One must amuse oneself. 2. By [1] telling his stories, the story-teller keeps[2] himself from forgetting[3] them. 3. I have to have (I need) a book. 4. It is a question[4] of getting-revenge[3955 and there remains only[6] one way. 5. It seems[7] to me that it would be better to avenge yourself by[1] throwing him out of the window. 6. I see the king coming.[8] 7. It is half past seven; there still remains a quarter of an hour for[9] me to work. 8. He was walking in the park, because it was fine weather. 9. It happened[10] that he came to consult me. 10. It is an important matter. 11. Never mind,[11] it is better to wait. 12. We must not strike out the two remaining words. 13. What time is it? Must we be going? 14. It is fitting[12] that she remain[13] here. 15. She must amuse the children by telling them amusing stories. 16. Triboulet knows that his life is at stake.[14] 17. He is sure of dying.[3] 18. Far from amusing[3] me, he angered me. 19. Wishing to buy a hat, he entered the hatter's. 20. The following week it rained. 21. After filling[15] the sack, he started[16] to lift it. 22. Let[17] them[18] not have[19] him hanged.[20] 23. Do not suffer the peasant to approach[21] me.
[Footnotes 1: en. 2: empecher. 3: not present participle. 4: s'agir. 5: se venger 6: ne ... que. 7: sembler. 8: relative clause. 9: omit. 10: arriver. 11: n'importe. 12: convenir. 13: subjunctive, why? 14: il y va de sa vie. 15: perfect infinitive. 16: vouloir. 17: que. 18: on. 19: faire; subjunctive, why? 20: infinitive. 21: s'approcher de; subjunctive, why?]
B. Word Study. Use in sentences: personne, personnage, perte, perdre, perir, peril, pitie, piteux, plaindre, plainte, pleurer, pleuvoir, poison, poisson, port, porte, pouvoir, pourvoir, propos, propre, repas, repasser, rester, reposer, sanglant, sanglot.
147. LA TETE SUR LES EPAULES
Quand Robespierre fut guillotine, un officier gascon de l'armee francaise exprima ainsi l'effroi que lui avait inspire ce tyran: "Toutes les fois que j'entendais proferer le nom de Robespierre, je portais la main a ma tete pour m'assurer qu'elle etait encore sur mes epaules." Ce que c'est que d'avoir l'humeur gasconne!
Dans quelle epoque Robespierre a-t-il joue un role preponderant?—Comment est-il mort?—L'officier gascon a-t-il ete un temoin oculaire de sa mort?—Quel sentiment a-t—il concu du grand homme?
148. L'IMITATION DU TONNERRE
Un voyageur racontait avec un air de verite des histoires si incroyables qu'un de ses auditeurs, vexe de son impertinence, lui dit: "Mais, monsieur, tout cela est peu de chose quand je puis vous assurer que le celebre organiste Vogler imita une fois le tonnerre d'une maniere si parfaite, qu'il fit cailler le lait a trois lieues a la ronde."
De quoi le voyageur parlait-il?—Ses histoires avaient-elles l'air d'etre des contes en l'air?—S'est-on lasse de l'entendre en conter?—Comment s'est-on joue de lui?—Jusqu'ou allait le talent de Vogler?
149. LE PRE PAVE
Un homme de la campagne se plaignait a un homme de la ville que les taupes ravageaient son pre: "Parbleu! vous etes bien bon, repond le citadin, faites-le paver."
Avec qui le campagnard s'entretenait-il?—A quel sujet a-t-il temoigne de l'inquietude?—Comment les taupes sont-elles nuisibles?—Les citadins sont-ils generalement tres ferres sur les choses de la campagne?—Celui dont il est question faisait-il exception a la regle generale?
150. LE FAT DEBOUTE
Un paysan, charge de fagots, criait en passant dans une rue: "Gare! gare!" afin de ne heurter personne. Un fanfaron croyant qu'il etait au-dessous de lui de se deranger, se laissa accrocher, et son habit fut dechire. Il s'emporte alors contre le paysan, et le traduit devant le juge de paix pour lui faire payer son habit. Le paysan, etant interroge, ne repond rien. "Etes-vous muet, mon ami? lui dit le magistrat.—Non, interrompit le plaignant, il fait le muet maintenant, parce qu'il ne peut pas se defendre; mais quand je l'ai rencontre ce matin, il criait si fort "Gare! gare!" qu'on aurait pu l'entendre a une lieue.—Et pourquoi donc, lui dit le juge de paix, ne vous etes-vous pas gare?" Il va sans dire que le fat fut deboute de sa demande.
De quai ce paysan etait-il charge?—Qu'est-ce qu'il criait?—Qu'est-il arrive a un fanfaron?—Qu'est-ce qu'il a fait au paysan?—Quelle a ete la conduite de celui-ci?—Le magistrat que lui a-t-il demande?—Qu'est-ce que le plaignant a dit ensuite?—Est-ce qu'il s'est trahi par cette declaration?
Racontez en 150 mots cette histoire.
151. PROBITE D'UN PAYSAN
Dans une campagne que nos troupes firent en Flandre, un capitaine de cavalerie recut l'ordre d'aller au fourrage avec sa compagnie. Il apercoit de loin une cabane, il y dirige ses pas et frappe a la porte. Un vieillard se presente. "Brave homme, dit le capitaine, montrez-moi, je vous prie, un champ ou je puisse[1] faire fourrager mes cavaliers.—Volontiers," repond le vieillard. Aussitot le bonhomme se met en tete du detachement et remonte avec lui le vallon. Apres un quart d'heure de marche, ils rencontrent un beau champ d'orge. "Voila ce qu'il nous faut, dit le capitaine.—Attendez un peu, reprend le paysan, et vous serez content." On continue de marcher, et un quart de lieue plus loin on trouve un nouveau champ d'orge ou le paysan invite les cavaliers a descendre. La troupe met pied a terre, coupe le grain, le met en trousse, et remonte a cheval. L'officier dit alors a son guide: "Mon brave homme, vous nous avez fait faire une course inutile: le premier champ valait bien celui-ci.—Cela est vrai, repliqua le vieillard, mais il n'est pas a moi."
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Dans quel pays les troupes se trouvaient-elles?—Quel ordre le capitaine a-t-il recu?—Ou s'est-il dirige?—Qui lui a ouvert, quand il a frappe?—Le bonhomme voulait-il bien montrer au capitaine ce qu'il cherchait?—Ou est-on alle ensuite?—Pourquoi le paysan est-il alle si loin?
Ecrivez cette histoire.
152. LE QUART D'HEURE DE RABELAIS
Rabelais, a ce qu'on raconte, se trouva un jour a Lyon sans argent pour payer son hote, et en meme temps il se voyait dans l'impossibilite de continuer son voyage jusqu'a Paris. L'ingenieux auteur eut alors recours au stratageme suivant: il fit ecrire, par un enfant, des etiquettes qu'il colla sur de petits sachets; elles portaient les mots: poison pour le roi, poison pour la reine, poison pour le dauphin. L'enfant effraye prevint l'aubergiste et celui-ci, pris d'un beau zele, fit aussitot arreter notre homme. Rabelais fut conduit a Paris sous bonne escorte..., et aux frais de l'Etat. Arrive dans la capitale, il demanda qu'on le menat[1] immediatement devant le roi. Francois I, en reconnaissant le pretendu criminel qu'on lui presentait, devina qu'il s'agissait de quelque beau tour. Il se fit conter les faits et en rit beaucoup avec le heros de l'aventure. C'est dans cette anecdote qu'il faudrait, d'apres certains auteurs, voir l'origine d'une expression bien connue: nous voulons parler du "quart d'heure de Rabelais." On appelle ainsi le moment quelquefois embarrassant ou il faut delier les cordons de la bourse, et, par extension, tout moment facheux et desagreable.—CLAUDE AUGE.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Ou se trouvait Rabelais?—Pourquoi ne pouvait-il continuer son voyage a Paris?—De quel stratageme a-t-il use pour y arriver?—Le garcon s'est-il effraye?—A qui a-t-il dit la chose?—Que devint Rabelais?—Qu'est-ce qu'il a demande une fois arrive a Paris?—Le roi l'a-t-il reconnu?—Le roi a-t-il pris la chose en bonne ou en mauvaise part?—Fait-on quelquefois allusion a cet incident?—Quelle expression s'emploie en parlant d'une situation embarrassante?
Donnez une definition des mots les plus difficiles.
A quelle epoque Rabelais a-t-il vecu?
153. LA MONTRE DE NEWTON
On s'amuse souvent et avec raison des distractions des professeurs. Plus on concentre ses facultes sur des questions philosophiques, et moins on s'apercoit de ce qui se passe dans la vie materielle. Voici une anecdote a l'appui de cette these:
Newton, illustre penseur anglais, etait un jour absorbe dans ses profondes meditations philosophiques, lorsque sa domestique entra dans son cabinet de travail; elle apportait une casserole et un oeuf frais qu'elle voulait faire cuire en presence du maitre, pour qu'il fut[1] a point; c'etait le dejeuner habituel du savant. Newton, qui voulait etre seul, lui dit de s'en aller, qu'il ferait cuire l'oeuf lui-meme. La domestique mit l'oeuf sur la table, a cote de la montre du philosophe, en faisant a ce dernier la recommandation de ne le laisser que trois minutes dans l'eau bouillante, puis se retira. Quel ne fut pas son etonnement, lorsqu'elle revint une demi-heure apres pour desservir, de trouver son maitre devant la cheminee regardant attentivement l'oeuf qu'il tenait a la main pendant que la montre bouillait dans la casserole.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Quels sont, dans cette anecdote, les mots les plus usuels? Les plus difficiles?
GRAMMAR REVIEW.—LESSON XXIII
The causative construction.—Active infinitive with faire, laisser, entendre, and voir.
EXAMPLES
Je fais etudier mon fils. I make my son study. Je fais etudier ses lecons a I make my son study his lessons. (or par) mon fils. Je le fais etudier. I make him study. Je les lui fais etudier. I make him study them. Elle va se faire faire une robe. She is going to have a dress made. Je l'entends chanter /I hear him sing. I hear it sung. Je me laisse amuser. I allow myself to be amused. Il se laisse tomber. He lets himself drop. Je les vois venir. I see them coming. Je l'ai vu battre. I saw him beaten.
A. 1. Did you hear him tell that story? 2. Yes, but I had heard it told so often that I didn't laugh at [1] it this time. 3. Thunder makes milk sour. 4. They[2] are going to have this street paved. 5. Don't let your coat get[3] torn.[4] 6. I saw this man struck. 7. I am going to make him pay for[3] it. 8. He had himself led before the king. 9. The king will have the story told to him(self). 10. Rabelais made the boy write. 11. He made him write some labels. 12. If the king heard this talked of, he would have me arrested. 13. Do you know how[3] to cook eggs? 14. He gets absorbed in (lets himself be absorbed by) his work. 15. I am going to have a coat made for[3] me. 16. I am going to have it made by the tailor.[5] 17. He will charge[6] me 200 francs for[3] it. 18. Unless[7] it is[8] bad weather to-morrow, I shall go walking. 19. The innkeeper asks that he be informed[9] when the king arrives. 20. The servant withdraws, so her master may be[9] alone.
[Footnotes 1: of it. 2: on. 3: omit. 4: active infinitive. 5: le tailleur. 6: faire payer. 7: a moins que. 8: subjunctive of faire, introduced by ne. 9: subjunctive, why? 10: tense?]
B. Word Study. In the following anecdote, substitute equivalents for expressions in italics:
154. LES DUELLISTES
Le roi de Suede Gustave-Adolphe considerait les combats singuliers comme l'aneantissement de la discipline. Dans le dessein de detruire cette coutume barbare, il avait prononce la peine capitale contre tous ceux qui iraient sur le terrain. Quelque temps apres que cette volonte royale eut ete portee, deux officiers qui avaient eu quelques contestations ensemble demanderent au roi l'autorisation de vider leur querelle l'epee a la main. Gustave fut d'abord indigne de la proposition; il y adhera cependant; mais il ajouta qu'il voulait etre temoin du combat, dont il indiqua l'heure et le lieu.
Le jour venu, il s'y rend avec un corps d'infanterie qui entoure les deux champions; puis il appelle l'executeur des hautes-oeuvres, et lui dit: "Ces deux hommes vont se battre; des qu'il y en aura un de tue, coupe devant moi la tete a l'autre." A ces paroles, les deux officiers resterent quelque temps interdits; mais bientot, reconnaissant la faute qu'ils avaient commise, ils se jeterent aux pieds du monarque, en sollicitant son pardon, et en se jurant l'un a l'autre une eternelle amitie.
155. MAUVAISE QUALIFICATION
Un bon jeune homme s'est presente a un commercant dans l'espoir d'obtenir une place chez lui. On avait justement besoin d'un commis. "Quelles sont vos qualifications pour l'emploi vacant? demanda l'homme d'affaires.—Je suis dans le commerce depuis cinq ans, et je m'occupe toujours de mon affaire, repondit le jeune homme, qui comptait ainsi faire une bonne impression.—En ce cas, nous ne pouvons nous entendre, repliqua l'autre. J'ai besoin de commis qui s'occupent[1] toujours de la mienne."
[Footnote 1: Why subjunctive?]
A qui le jeune homme s'est-il adresse?—Dans quel but?—Y avait-il une place vacante?—Le candidat possedait-il de bonnes qualifications?—Depuis quand etait-il dans le commerce?—A-t-il reussi a obtenir la place?—Pourquoi?
Faites ce recit de memoire.
156. PRIS SUR LE VIF
Un jeune homme avait fait faire sa photographie; le photographe attendait depuis longtemps qu'on vint[1] la lui payer. Un jour le pere du jeune homme l'accosta sur la rue. "C'est une excellente photographie que vous avez faite de mon fils, dit le pere enchante, je vous en fais mes compliments. Vous a-t-il paye?—Pas encore, monsieur.—Je vous le disais bien, s'ecria le pere, de plus en plus charme, c'est tout lui!"
[Footnote 1: Why subjunctive?]
157. LA RUSE DU SACRISTAIN
Le cure d'une eglise de village apercut un jour le sacristain prendre une piece d'un franc dans l'assiette de la collecte et la mettre tranquillement dans sa poche. Le service fini, il va droit a lui et severement l'accuse de vol. "Tranquillisez-vous, monsieur le cure, dit le sacristain, voila plusieurs annees que cette piece rend de bons services a l'eglise. Je la mets le premier dans l'assiette, de sorte que les messieurs et les dames, voyant un pauvre homme comme moi donner tant d'argent a la fois, aient[1] honte d'en mettre moins."
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Qu'est-ce que le cure a vu faire au sacristain?—Quelle conclusion a-t-il tiree de cette action?—Quel parti a-t-il pris?—Le sacristain s'est-il disculpe?—Comment avait-il l'habitude de donner l'exemple aux paroissiens?
Ecrivez en 100 mots cette anecdote.
158. INGENIOSITE D'UN CADI
Un marchand chretien avait confie un certain nombre de balles de soie a un chamelier turc. Ce dernier devait les conduire d'Alep a Constantinople et leur proprietaire devait les escorter. Mais a peine celui-ci se fut-il mis en route que la fievre le prit et l'obligea a s'arreter. Comme au bout d'un certain temps il n'etait pas encore arrive a Constantinople, le conducteur de caravanes forma bientot un projet malhonnete; il vendit les soies et abandonna l'humble metier de chamelier. Cependant un habile medecin guerit miraculeusement le marchand chretien.
Longtemps notre homme chercha en vain l'ancien chamelier. Enfin il le decouvrit et lui reclama les balles de soie. Mais le malhonnete musulman nia le depot; il pretendit meme que personne ne l'avait jamais connu comme chamelier. Aussi les contestants porterent-ils l'affaire devant le cadi. Malheureusement, faute de preuves, ce magistrat ne put prendre aucune decision. Mais cet homme habile avait concu une idee ingenieuse. A peine les plaideurs avaient-ils pris le chemin de la rue: "Chamelier, chamelier; un mot!" cria le cadi. Le Turc, oubliant qu'il avait abjure cette profession, tourna aussitot la tete. A peine eut-il ainsi trahi son identite que le cadi le rappela et le condamna a rembourser au chretien le prix des balles de soie. On lui appliqua, en outre, pour sa friponnerie, une vigoureuse bastonnade.
Soyez pret a donner une definition en francais des adjectifs et des adverbes.
159. UN JUGEMENT EQUITABLE
Un emigre francais, se voyant oblige de passer l'hiver dans un village de Westphalie, voulut acheter du bois, dont il avait grand besoin. Il en voit passer sur une charrette, et il le marchande. Le voiturier, s'apercevant qu'il a affaire a un etranger, lui demande trois louis de ce qui vaut tout au plus huit francs. Le marche conclu, le voiturier se rend au cabaret pour y dejeuner, et se vante d'avoir trompe l'etranger, disant que son bois etait a lui et qu'il avait le droit de le vendre le prix qu'il voulait, sans que personne y trouvat[1] a redire. Le dejeuner fini, le voiturier demande ce qu'il doit. "Trois louis, repond l'aubergiste.—Comment! trois louis un si maigre repas?—Oui, c'est mon bien; je suis libre d'en demander le prix que je veux. Si vous n'etes pas content, allons chez le bourgmestre." Cette proposition est acceptee. Ils exposent leur cause devant le magistrat. Celui-ci, rendant son jugement sur les reclamations du voiturier, prononca en faveur de l'aubergiste. Il se fit remettre les trois louis, donna huit francs au voiturier pour prix de son bois, obligea celui-ci a payer deux francs a l'aubergiste, et il confia le reste a ce dernier qui courut le porter au Francais.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Ecrivez cette histoire.
160. LES LANGUES D'ESOPE
Esope, esclave du philosophe grec Xanthus, recut un jour de son maitre, qui avait invite plusieurs amis a diner, l'ordre d'acheter au marche ce qu'il y aurait de meilleur, et rien autre chose. "Je t'apprendrai, dit en lui-meme le Phrygien, a specifier ce que tu souhaites, sans t'en remettre a la discretion d'un esclave." Il n'acheta donc que des langues, qu'il fit accommoder a toutes les sauces: l'entree, le second service, l'entremets, tout ne fut que langues. Les convies louerent d'abord le choix d'Esope; a la fin ils s'en degouterent. "Ne t'avais-je pas ordonne, dit Xanthus, d'acheter ce qu'il y avait de meilleur?—He! qu'y a-t-il de meilleur que la langue? repondit Esope. C'est le lien de la vie civile, la clef des sciences, l'organe de la verite et de la raison; par elle, on batit des villes et on les police; on instruit, on persuade, on regne dans les assemblees; on s'acquitte du premier de tous les devoirs, qui est de louer les dieux.—Eh bien! reprit Xanthus, qui pretendait l'embarrasser, achete-moi demain ce qu'il y a de pire: ces memes personnes viendront chez moi, et je veux diversifier."
Le lendemain, Esope ne fit encore servir que des langues, disant que la langue est la pire chose qui soit[1] au monde: "C'est la mere de tous les debats, la nourrice de tolls les proces, la source des divisions et des guerres. Si elle est l'organe de la verite, elle est aussi celle de l'erreur, et, qui pis est, de la calomnie. Par elle, on detruit les villes: si, d'un cote, elle loue les dieux, de l'autre, elle est l'organe du blaspheme et de l'impiete."
Les langues d'Esope sont restees celebres pour designer ce qui, pouvant etre envisage sous deux aspects opposes, donne prise egalement a la louange et a la critique.
[Footnote 1: Why subjunctive?]
Quelle est la morale de cette anecdote?
GRAMMAR REVIEW.—LESSON XXIV
Tenses used with depuis, voici (voila)... que, il y a... que; pendant.—Future with quand, lorsque, aussitot que, des que.—Inverted order after expressions such as a peine, aussi, etc., and after direct quotations.
EXAMPLES
Il est ici depuis un mois. He has been here for a month. Il a parle pendant une heure. He talked for an hour (but has stopped). Voici une heure que je vous I have been waiting for you an attends. hour. Elle travaillait depuis une heure. She had been working for an hour. Aussitot qu'il arrivera, je le As soon as he comes, I'll tell him. lui dirai. A peine mon frere fut-il parti... Hardly had my brother gone...
A. 1. He has been in business for two years. 2. How long[1] had you been waiting for me? 3. It was more than a year that he had been busy[2] with that affair. 4. It has been a long time that he has been here. 5. He could hardly finish the service. 6. The curate saw him take the money, therefore he went straight to him and accused him of theft. 7. "You have stolen," he said to him. 8. As soon as[3] I have finished, I shall go and speak to him. 9. I shall stop in Paris for two weeks. 10. I had been there a long time, when he arrived. 11. As soon as[4] I arrive, I shall tell him to start on his way. 12. At the end of a certain time, they gave up the project. 13. In vain did he look for the merchant. 14. Perhaps he will do that for me. 15. Scarcely had he entered, when he saw the lady that he had been looking for[5] so[6] long. 16. When he pays me, I will tell you (it). 17. How long has he owed you the money? 18. I am looking for a man who knows[7] the road to Constantinople. 19. I stopped so[8] he could[7] talk to me. 20. The merchant fell ill, so[8] he could[9] not go to Constantinople. 21. I am going to pass the winter there, without[10] anybody's[11] knowing[7] it. 22. War is the worst thing that can[7] happen.
[Footnotes 1: Depuis quand. 2: s'occuper. 3: aussitot que. 4: des que. 5: chercher. 6: si. 7: subjunctive, why? 8: de sorte que. 9: indicative, why? 10: sans que. 11: personne.]
B. Word Study. In the following anecdote, substitute equivalents for expressions in italics:
161. LE REGULUS FRANCAIS
Tout le monde sait l'histoire de Regulus, ce Romain qui, pris par les Carthaginois, et envoye a Rome, sur sa parole, pour proposer un echange de captifs, dissuada heroiquement le Senat d'accepter les offres faites, et revint a Carthage ou l'attendaient d'horribles supplices. En revanche, beaucoup de Francais ignorent certainement qu'un de leurs compatriotes montra autant de courage et de grandeur d'ame que Regulus.
En 1665, un officier de Saint-Malo, nomme Pierre Porcon de la Barbinais, commandant une fregate de trente-six canons, faisait bravement la chasse aux Barbaresques qui infestaient alors la Mediterranee. Il n'eut d'abord que des succes. Mais bientot, attaque par des forces de beaucoup superieures aux siennes, il tomba entre les mains du dey d'Alger. Celui-ci l'envoya demander la paix a Louis XIV, apres lui avoir fait jurer de revenir si ses negociations echouaient. Porcon partit, mais il ne fit qu'a contre-coeur au roi les propositions du dey, et il les aurait vues a regret acceptees. Elles furent repoussees. Aussitot le brave marin partit pour Saint-Malo, y mit ordre a ses affaires; malgre les supplications des siens, il repartit pour Alger ou il fut decapite en arrivant.—CLAUDE AUGE.
ABREVIATIONS
adj., adjectif. adv., adverbe. art., article. av. J.-C., avant Jesus-Christ. c., centimes. conj., conjonction. dem., demonstratif. E., Est. etc., et caetera. ex., exemple. f., feminin. fam., familier. fig., figurement. fr., francs. indef., indefini. interj., interjection. invar., invariable. kil., kilometres. loc. conj., locution conjonctive. m., masculin. N., Nord. N. ou n., nom. num., numeral. 0., Ouest. ord., ordinal. pers., personnel. pl., pluriel. pop., populaire. poss., possessif. prep., preposition. pr., pronom. rel., relatif. S., Sud. sing., singulier. subj., subjonctif. V., voir.
VOCABULAIRE
A
A, prep., exprime un rapport de tendance, de situation ou de provenance. ABAISSER, faire descendre. ABANDONNER, quitter, renoncer a. S'—, se livrer. ABCES, m., amas de pus dans une cavite accidentelle ou naturelle du corps. ABJURER, renoncer. ABOLIR, supprimer, annuler. ABONDANT, E, qui abonde. ABONDER, etre, avoir ou produire en abondance. ABORD, m., action d'aborder. D'—, des le premier instant. ABORDER, approcher, accoster. ABREGER, rendre plus court. ABSENCE, f., eloignement; defaut de presence. ABSOLON, fils de David, revolte contre son pere. ABSOLUMENT, sans restriction. ABSORBER, s'imbiber de; occuper fortement. S'—, se plonger, s'abimer. ABSTINENCE, f., action de s'abstenir; diete, jeune. ABUSER, tromper; user mal. ACADEMIE, f., societe de gens de letters, de savants ou d'artistes. ACCEPTER, agreer ce qui est offert. ACCES, m., abord; entree; attaque d'un mal. ACCLAMATION, f., cri de joie, d'admiration, d'enthousiasme d'une assemblee, d'une multitude. ACCLAMER, saltier par des acclamations. ACCOMMODER, rendre commode; appreter a manger. ACCOMPLIR, achever, remplir, realiser, executer. ACCORD, m., harmonie, conformite de sentiments; bonne intelligence. ACCORDER, donner. ACCOSTER, aborder quelqu'un pour lui parler. ACCOUDER, appuyer sur le coude. ACCROCHER, suspendre. ACCUEIL, m., reception. ACCUEILLIR, recevoir, agreer. ACCUSATION, f., imputation; reproche. ACCUSE, E, personne a qui on impute une information penale. ACHALANDER, attirer des clients. ACHAT, m., action d'acheter. ACHETER, acquerir a prix d'argent. ACHEVER, terminer, consommer. ACQUERIR, devenir possesseur, par achat, par le travail, etc. ACQUITTER, declarer non coupable. ACTEUR, m., ACTRICE, f., qui joue un role dans un evenement; artiste qui joue au theatre. ACTION, f., manifestation d'une energie; occupation; mouvement; part dans une entreprise financiere. ACTIONNAIRE, n., qui possede une ou plusieurs actions dans une entreprise financiere ou commerciale. ACTIUM, promontoire de Grece, celebre par la victoire navale d'Octave et d'Agrippa sur Antoine et Cleopatre en 31 av. J.-C. ADHERER, tenir fortement. ADJUGER, attribuer en justice a l'une des parties une propriete contestee. ADMETTRE, reconnaitre comme vrai. ADMIRABLEMENT, d'une maniere admirable, parfaite, etonnante. ADMIRATEUR, TRICE, qui admire. ADMIRATION, f., action d'admirer; sentiment qu'eprouve l'ame quand on est frappe par les caracteres du bien. ADMIRER, considerer avec un etonnement mele de plaisir; trouver etrange. ADOPTER, prendre; embrasser; admettre; approuver. ADORATEUR, TRICE, qui adore. ADORER, aimer avec passion; rendre a Dieu le culte qui lui est du. ADOSSER, appuyer contre. ADRESSE, f., endroit ou quelqu'un demeure; dexterite, finesse. ADRESSER, envoyer directement. S'— A QUELQU'UN, lui adresser la parole. ADROIT, E, qui a de l'adresse. ADVENIR, arriver par accident. ADVERSAIRE, m., competiteur, concurrent, rival, ennemi. AFFAIRE, f., tout ce qui est l'objet d'une occupation. MON —, ce que je cherche. HOMME D'—S, qui fait le commerce. AVOIR — A QUELQU'UN, avoir besoin de lui parler. SE TIRER D'—, sortir d'un mauvais pas. AFFICHE, f., avis placarde dans un lieu public. AFFIRMER, assurer, soutenir qu'une chose est vraie. AFFLIGER, causer de l'affliction, desoler. AFFRONT, m., insulte, outrage fait publiquement. AFFUBLER, habiller d'une maniere bizarre. AFIN, conj. ou prep., qui marque l'intention. AGE, m., temps ecoule depuis la naissance. AGE, E, qui a tel age; vieux. AGENT, m., celui qui fait les affaires d'autrui. AGIR, produire effet; faire. IL S'—, il est question. AGITER, ebranler, secouer. AGNEAU, X, m., petit de la brebis. AGRANDIR, rendre plus grand. AGREABLE, qui plait. AGREER, recevoir bien, approuver. AIDE, f., secours, assistance. AIDER, seconder, assister. AIGU, UE, termine en pointe; percant. AILLEURS, en un autre lieu. D'—, de plus, du reste. AIMABLE, digne d'etre aime; de nature a plaire. AIMABLEMENT, avec amabilite. AIMANT, porte a l'amitie. AIMER, avoir de l'amitie, de l'affection ou du gout pour. AINE, E, plus age qu'un autre; ne le premier. AINSI, de cette facon; donc. AIR, m., atmosphere. PRENDRE L'—, se promener. AIR, m., apparence. AVOIR L'— DE, sembler. AISE, f., contentement, etat agreable. A SON —, sans se gener, commodement. AISE, E, facile; qui a quelque fortune. AISEMENT, facilement, avec aisance. AJOUTER, joindre, augmenter. ALENTOURS, m. pl., lieux circonvoisins, environs. ALEP, ville de Turquie d'Asie. ALEXANDRE LE GRAND, roi de Macedoine, ne en 356 av. J.-C. Il fut un grand conquerant. ALGER, capitale de l'Algerie. ALLEMAND, E, de l'Allemagne (Etat de l'Europe centrale, capitale Berlin). ALLER, se transporter, se mouvoir; marcher; convenir. S'EN —, se retirer. ALLUSION, f., mot, phrase qui fait penser a une personne ou une chose sans qu'on en parle. ALORS, en ce temps-la, en ce cas-la. ALPHONSE V, roi d'Aragon, de Naples et de Sicile (1416-1458). ALTERER, changer en mal, falsifier, refroidir. ALTERNATIVE, f., succession de choses qui reviennent tour a tour; choix. ALTERNER, se succeder avec regularite. ALTESSE, f., titre d'honneur donne aux princes et aux princesses. AMABILITE, f., affabilite, douceur. AMATEUR, m., qui a du gout, du penchant pour quelque chose. AMBASSADEUR, m., representant d'un Etat pres d'une puissance etrangere. AMBITION, f., desir immodere de gloire, de fortune, etc. AMBULANT, E, qui va d'un lieu a un autre. AME, f., principe de la vie; qualites morales; conscience. AMENDE, f., peine pecuniaire. AMENER, conduire en menant; occasionner. AMEREMENT, avec amertume, d'une facon irritante. AMERICAIN, E, d'Amerique. AMERIQUE, f., l'une des cinq parties du monde, decouverte par Christophe Colomb en 1492. AMI, E, avec qui on est lie d'une affection reciproque. AMIABLE, affectueux, gracieux. A L'—, amicalement. AMICAL, E, AUX, inspire par l'amitie. AMICALEMENT, d'une maniere amicale. AMITIE, f., attachement mutuel. AMORCE, f., appat, ce qui attire. AMOUR, m., sentiment par lequel le coeur se porte vers ce qui lui plait fortement. AMOUREUSEMENT, avec amour. AMOUREUX, EUSE, qui aime avec passion. AMOUR-PROPRE, m., sentiment qu'on a de sa propre valeur. AMPHITHEATRE, m., partie d'un theatre en face de la scene. AMUSER, divertir, recreer. AMUSEUR, m., qui amuse. AN, m., annee; douze mois. L'— 1919, en 1919. ANCETRE, m., de qui l'on descend. ANCIEN, ENNE, antique, vieux; qui n'est plus en fonctions. ANDOUKOVITCH, nom propre (de famille). ANE, m., nom d'un animal domestique, plus petit que le cheval. ANEANTISSEMENT, m., destruction. ANECDOTE, f., petit fait historique; historiette. ANECDOTIQUE, qui tient de l'anecdote. ANGLAIS, E, d'Angleterre. ANGLETERRE, f., partie sud de la Grande-Bretagne. ANGLO-HOLLANDAIS, E, qui se rapporte a l'Angleterre et a la Hollande. ANIMAL, AUX, m., etre doue de mouvement et de sensibilite. ANNEE, f., espace de douze mois. ANNONCER, faire savoir, manifester; predire. ANTIQUE, tres ancien; de mode passee. ANTOINE (MARC), neveu de Cesar, membre du deuxieme triumvirat (83-30 av. J.-C.) ANTONYME, m., mot qui, par rapport a un autre, a le sens directement oppose. APERCEVOIR, voir; voir subitement. S'— DE, remarquer. APLATIR, rendre plat; faire taire. APLOMB, m., assurance. APOSTEME, m., tumeur exterieure. APOTRE, m., celui qui cherche a propager une doctrine. APPAREIL, m., ensemble d'organes. APPARENCE, f., ce qui apparait au dehors; faux semblants; probabilite. APPARTEMENT, m., logement compose de plusieurs pieces. APPARTENIR, etre la propriete de. APPEL, m., action d'appeler. APPELER, nommer pour faire venir. APPETIT, m., inclination qui porte a desirer une chose pour la satisfaction des sens; desir de manger. APPLAUDIR, battre des mains en signe d'approbation; louer; approuver. APPLICATION, f., emploi, action d'appliquer. APPLIQUER, mettre, donner; faire servir. APPORTER, porter a quelqu'un. APPRENDRE, saisir par l'esprit, etudier; informer. APPRETER, preparer, accommoder. APPRIVOISER, rendre un animal moins farouche; rendre une personne plus sociable. APPROCHER, mettre proche; devenir proche. APPROUVER, agreer une chose, y consentir; juger bon, louable. APPUI, m., soutien, support. APPUYER, soutenir par le moyen d'un support. APRES, a la suite; a la suite de. APRES-MIDI, f., partie du jour depuis midi jusqu'au soir. ARABIE, vaste peninsule a l'ouest de l'Asie meridionale. ARAGO, l'un des plus grands savants du XIXe siecle (1786-1853). ARAGON, contree au N.-E. de l'Espagne. ARBRE, m., plante ligneuse (qui fournit le bois). ARCHIAS, tyran de Thebes. ARDEUR, f., chaleur extreme; activite excessive. ARENE, f., espace sable, pour les jeux, les combats, etc. ARGENT, m., metal blanc; toute sorte de monnaie. ARISTOTE, celebre philosophe grec (384-322 av. J.-C.). ARME, f., instrument qui sert a attaquer ou a defendre. ARMEE, f., ensemble des troupes regulieres d'un Etat. ARRACHER, detacher avec effort. ARRANGER, mettre en ordre; terminer a l'amiable. ARRETER, faire rester en place; apprehender. ARRIERE, derriere. — -PENSEE, pensee cachee. ARRIVEE, f., action d'arriver. ARRIVER, venir; se produire. ARROSER, humecter par l'irrigation. ART, m., application des connaissances a la realisation d'une conception; adresse. ARTICLE, m., tout objet de commerce; division. ARTICULER, deduire par articles; joindre; prononcer. ARTIFICIEL, ELLE, qui se fait par art. ARTIFICIELLEMENT, d'une maniere artificielle. ASPECT, m., vue d'un objet; maniere dont il se presente a la vue. ASSAILLIR, attaquer vivement. ASSASSINER, tuer de dessein premedite ou avec trahison. ASSEMBLEE, f., reunion de personnes dans un meme lieu. ASSEOIR, mettre sur un siege. ASSERVIR, dompter, reduire a la dependance. ASSEZ, suffisamment, tres. ASSIETTE, f., piece de vaisselle plate. ASSISTER, etre present; aider. ASSURANCE, f., confiance, securite. COMPAGNIE D'—S, societe qui s'engage a rembourser les pertes. ASSURER, rendre sur, garantir, affirmer, mettre dans un etat de certitude. ASTROLOGUE, m., qui s'adonne a l'astrologie. ASTRONOME, m., qui connait l'astrologie ou s'en occupe. ATELIER, m., lieu ou travaillent des ouvriers, des artistes, etc. ATHENIEN, ENNE, habitant Athenes (capitale de la Grece). ATLAS, m., recueil de cartes geographiques. ATREE ET THYESTE, tragedie de Crebillon (1707) ou l'on remarque des traits d'une grande energie, mais dont l'atrocite des details revolte souvent. ATTABLE, E, installe a table. ATTACHER, appliquer. ATTAQUE, f., action d'attaquer; agression; acces subit; atteinte. ATTAQUER, assaillir. ATTEINDRE, parvenir a. ATTENDRE, rester dans un lieu jusqu'a ce qu'arrive quelqu'un. S'— A, compter sur. ATTENTION, f., application d'esprit. FAIRE — A, remarquer. ATTENTIVEMENT, avec attention. ATTIRAIL, m., bagages superflus. ATTIRER, tirer a soi. ATTITUDE, f., position du corps; manifestation exterieure de ses intentions. ATTRAPER, saisir, prendre. ATTRIBUABLE, qui peut, qui doit etre attribue. ATTRIBUER, assigner; imputer. AU, AUX, art. contractes pour A LE, A LES. AUBERGE, f., espece d'hotel. AUBERGISTE, m., qui tient auberge. AUCUN, E, pas de, pas un. AUDACE, f., hardiesse excessive. AUDACIEUX, EUSE, qui a de l'audace. AUDITEUR, TRICE, personne qui ecoute un discours. AUDITOIRE, m., reunion de ceux qui ecoutent une personne parlant en public. AUGMENTER, accroitre; ajouter a. AUGUSTE, empereur romain. AUJOURD'HUI, ce jour-ci; a present. AUMONE, f., ce qu'on donne aux pauvres par charite. AUMONIER, m., pretre qui dit la messe. AUPARAVANT, d'abord. AUPRES, proche, pres de. AUQUEL, se dit pour A LEQUEL. AUSSI, pareillement; c'est pourquoi: — QUE, adv. de comparaison. AUSSITOT, au moment meme. AUTANT, dans la meme proportion. AUTEUR, m., ecrivain, qui fait un livre. — D'UN MAL, cause. AUTOGRAPHE, m., signature ecrite par la personne meme. AUTOMATIQUEMENT, d'une maniere automatique. AUTORISATION, f., action (ou ecrit) par laquelle on accorde la faculte de faire une chose; permission. AUTORITE, f., puissance legitime. AUTRE, different. AUTREFOIS, anciennement, jadis. AUTREMENT, d'une autre facon; sinon, sans quoi. AUTRICHIEN, ENNE, de l'Autriche (pays au S.-E. de l'Allemagne). AUTRUI, pron. indef., les autres. AUVERGNE, ancienne province de France, au Midi. AUXILIAIRE, qui aide, porte secours. AVALER, faire descendre par le gosier dans l'estomac. AVANCE, f., action d'avancer. D'—, par anticipation. AVANCE, E, mis en avant. AVANCER, porter en avant, presenter. S'—, aller en avant. AVANT, prep., marque priorite de temps, d'ordre ou de lieu. AVANTAGE, m., ce qui est profitable. AVANTAGEUX, EUSE, qui produit des avantages. AVANT-BRAS, m., partie du bras depuis le coude jusqu'au poignet. AV. J.-C., avant Jesus-Christ. AVANT-POSTE, m., poste le plus pres de l'ennemi. AVARE, qui a un amour excessif de l'argent pour l'accumuler. AVEC, en meme temps que, en compagnie de. AVENTURE, f., evenement fortuit, surprenant; entreprise hasardeuse. AVERTIR, informer, prevenir. AVERTISSEMENT, m., avis, information; action d'avertir. AVEUGLE, celui qui ne peut rien voir; prive de la vue. AVIS, m., opinion, conseil. AVISER, donner avis. S'— DE, trouver bon. AVOCAT, m., celui qui fait profession de plaider en justice. AVOIR, posseder; eprouver; tenir; obtenir; porter; remporter. AVOUER, confesser, confirmer.
B
BABYLONE, capitale de l'ancienne Chaldee, sur l'Euphrate. BABILLARD, E, qui parle beaucoup et inutilement. BAGATELLE, f., chose de peu de prix; chose frivole. BAIGNE, E: — DE SUEUR, couvert de sueur. BAIGNER, mettre dans un bain; mouiller. BAILLEMENT, m., action de bailler. BAILLER, respirer en ouvrant convulsivement la bouche. BAILLI, m., officier qui rendait la justice au nom du roi. BAL, m., assemblee ou l'on danse. BALAFRE, f., cicatrice qui reste d'une blessure au visage. BALBUTIER, articuler imparfaitement avec hesitation et difficulte. BALLE, f., gros paquet de marchandises; boule de plomb dont on charge certaines armes a feu. BANLIEUE, f., territoire entourant une grande ville et qui en depend. BANQUE, f., commerce qui consiste a avancer des fonds, etc. BANQUEROUTE, f., faillite d'un commercant. BANQUET, m., grand repas; festin solennel et somptueux. BAPTISER, conferer le bapteme a. BARBARE, cruel, non-civilise, sauvage. BARBARESQUE, qui appartient aux peuples de la Barbarie. BARBE, f., poil du menton et des joues. FAIRE LA —, raser. BARBIER, m., coiffeur. BARBINAIS, nom. propre. BARBOUILLER, peindre grossierement. BARBU, E, qui a de la barbe. BARRIERE, f., assemblage de pieces de bois fermant un passage. BARUCH, un des douze petits prophetes, disciple de Jeremie. BAS, BASSE, inferieur. TOUT —, pas tres haut. EN —, a l'etage inferieur. BASER, appuyer, fonder. BASTONNADE, f., volee de coups de baton. BAT, m., selle grossiere d'une bete de somme. BATAILLE, f., combat general entre deux armees. BATIMENT, m., construction en maconnerie; navire, bateau. BATIR, edifier, construire. BATTRE, frapper, donner des coups, vaincre. SE —, combattre, lutter. BAVARD, E, qui aime a parler. BAYARD, nom d'un ambassadeur americain a Londres. BEAU, BEL, BELLE, BEAUX, qui plait a l'oeil ou a l'esprit; grand. BEAUCOUP, en quantite considerable; une grande quantite. BEAUMARCHAIS (PIERRE-AUGUSTIN, CARON DE), ecrivain francais, auteur du "Barbier de Seville," du "Mariage de Figaro," etc., (1732-1799). BEBE, m., tout petit enfant. BECQUETER, donner des coups de bec. BEL, BELLE, V. BEAU. BELGRADE, capitale de la Serbie. BENEFICE, m., profit, avantage. BENET, m., niais, sot. BERNER, railler, toumer en ridicule. BERSOT, philosophe francais (1816-1880). BESOGNE, f., tache. BESOIN, m., manque d'une chose necessaire. BESTIAUX, m. pl., animaux domestiques eleves en troupeaux. BETE, f., animal; adj., stupide. BEVUE, f., meprise, erreur grossiere. BIBLE, f., recueil des saintes Ecritures. BIEN, conformement au devoir; fort; N. M., propriete; ce qui est agreable. BIENFAISANT, E, qui fait du bien; salutaire; charitable. BIENFAIT, m., service, faveur. BIENFAITEUR, TRICE, qui fait du bien. BIENTOT, sous peu. BIJOU, X, m., joyau d'une matiere precieuse. BILLARD, m., nom d'un jeu. BILLET, m., petite lettre; missive. — DE BANQUE, papier remplacant les monnaies. BISAIEUL, m., pere de l'aieul. BIZARRE, fantasque, extravagant, singulier. BLASPHEME, m., parole qui outrage la Divinite, la religion. BLESSANT, E, offensant; qui mortifie. BLESSE, E, qui a recu une blessure. BLESSER, porter un coup qui fait plaie, fracture ou contusion; faire du mal. BLESSURE, f., lesion produite sur un etre vivant par un choc, une arme. BOA, m., genre de serpent. BOEUF, m., animal ruminant et a cornes. BOHEMIEN, ENNE, de la Boheme. BOIRE, avaler un liquide. BOIS, m., substance dure des arbres; lieu plante d'arbres. BOISSON, f., ce qu'on boit. BOMBE, f., espece de projectile. BON, BONNE, qui a de la bonte; avantageux, favorable; credule. BONDIR, faire des bonds; s'indigner. BONHEUR, m., etat heureux. BONHOMIE, f., bonte du coeur, simplicite, credulite. BONHOMME, m., homme simple, doux, credule. BONJOUR, m., salut du jour. BONNE, f., servante (bonne a tout faire). BONTE, f., indulgence, qualite de ce qui est bon. BORD, m., rivage, cote; cote d'un navire. BORGNE, qui ne voit que d'un oeil. BORNE, f., limite. BORNER, limiter; mettre des bornes. BOSSU, E, qui a une bosse sur le dos. BOTTE, f., assemblage de choses de meme nature liees ensemble. BOUCHE, f., cavite a la partie inferieure de la face. BOUCHEE, f., ce qu'on met de nourriture en une fois dans la bouche. BOUCHER, m., qui tue les bestiaux et vend leur chair crue en detail. BOUCHER, fermer une ouverture. BOUE, f., poussiere des chemins detrempee d'eau. BOUFFON, m., personnage grotesque, qui amusait les rois de ses faceties. BOUGER, se mouvoir, remuer. BOUILLANT, E, qui bout; tres chaud. BOULANGER, m., qui fait et vend du pain. BOULET, m., sphere de fer dont on chargeait les canons. BOULEVARD, m., promenade; large rue plantee d'arbres. BOURBIER, m., lieu creux et plein de boue. BOURBON, famille princiere francaise. BOURGEOIS, E, personne aisee qui habite la ville. BOURGMESTRE, m., premier magistrat, maire. BOURREAU, m., homme charge de mettre a execution les peines corporelles. BOURSE, f., petit sac a argent. BOUT, m., extremite. VENIR A — DE, reussir a, triompher de. BOUTIQUE, f., lieu de vente au detail. BRANCHE, f., division. BRAS, m., membre du corps humain qui tient a l'epaule. BRAVE, courageux; bon. BRAVEMENT, d'une maniere brave; courageusement. BRAVOURE, f., courage; intrepidite. BRIGAND, m., celui qui exerce le brigandage, qui vole a main armee sur les grands chemins. BRILLANT, E, eclatant, qui brille. BRILLER, jeter une vive lumiere; avoir de l'eclat. BRISER, rompre, casser. BROCHE, f., verge de fer pour faire rotir la viande. BRAYER, casser, ecraser. BRUIT, m., assemblage de sons divers; nouvelle; renommee; renom. BRULER, consumer par le feu; dessecher. BRUSQUEMENT, d'une maniere brusque, subite. BUFFET, m., table ou sont dresses des mets, des vins, des liqueurs, etc., pour une fete. BUISSON, m., touffe d'arbrisseaux sauvages et rameux. BUREAU, m., table a tiroir pour ecrire; endroit ou s'expedient les affaires. BUT, m., intention, fin qu'on se propose.
C
C', V. CE. CABANE, f., maisonnette, hutte. CABARET, m., lieu ou l'on boit, ou l'on achete des liqueurs spiritueuses. CABINET, m., petite chambre; bureau; etude. CABLE, m., grosse corde. CACHER, soustraire aux regards; dissimuler. CACHETER, fermer, sceller avec un cachet. CADEAU, m., present, don. CADET, ETTE, ne le second; le plus jeune. CADI, m., juge musulman. CAFE, m., espece de boisson; lieu ou l'on boit le cafe, etc. CAILLER, coaguler. CAILLOU, X, m., petite pierre. CAISSE, f., coffre a argent. CALCULER, faire une operation de calcul. CALME, tranquille. CALOMNIE, f., fausse accusation qui blesse la reputation. CAMARADE, m., compagnon de travail, d'etude, etc. CAMP, m., lieu ou s'etablit une armee. CAMPAGNARD, E, qui habite la campagne. CAMPAGNE, f., etendue de pays hors de la ville. CAMPER, vivre au camp; asseoir un camp; installer. CANDIDAT, m., qui veut un emploi, une fonction, etc. CANNE, f., baton pour s'appuyer en marchant. CANON, m., piece d'artillerie. CANTATRICE, f., chanteuse professionnelle de talent. CANTIQUE, m., chant religieux. CAPABLE, qui est en etat de faire une chose. CAPITAINE, m., chef d'une troupe. CAPITAL, E: PEINE —E, peine de mort. CAPITAL, m., somme qui rapporte interet; biens qu'on possede. CAPITALE, f., ville principale. CAPITULATION, f., traite pour la reddition d'une place. CAPTIF, IVE, prisonnier. CAPTURE, f., action de capturer un homme, un navire, etc. CAR, conj., qui marque la raison, la preuve; parce que. CARACTERE, m., nature; figure dont on se sert dans l'ecriture; lettre. CARAVANE, f., troupe de voyageurs reunis pour franchir un desert. CARDINAL, AUX, m., un des prelats qui forment le sacre college. CARNAVAL, m., temps destine aux divertissements. CARRIERE, f., cours de la vie. CARROSSE, m., sorte de voiture. CARTE, f., representation du globe ou de l'une de ses parties; petit carton sur lequel on a fait imprimer son nom. CARTEL, m., provocation en duel. CARTHAGE, ville de l'Afrique, fondee au VIIe siecle av. J.-C., par les Pheniciens. CARTHAGINOIS, E, de Carthage. CARTOGRAPHE, m., personne qui dresse des cartes de geographie. CARTON, m., carte grossiere, fabriquee avec des rognures de papier, etc. CAS, m., circonstance. EN TOUT —, quoi qu'il arrive. FAIRE — DE, estimer. CASSEROLE, f., sorte de poelon de fer, de cuivre, etc., a fond plat et a manche court. CAUSE, f., principe, motif; interet. EN CONNAISSANCE DE —, en sachant bien ce que l'on fait. CAUSER, etre cause de; parler familierement. CAVALERIE, f., ensemble de troupes a cheval. CAVALIER, m., homme a cheval. CE, pr. dem. m. sing., la chose ou la personne dont on parle. CE, CET, CETTE, CES, adj. dem., marquant la personne ou la chose qu'on designe. CELA, pr. dem., cette chose-la. CELEBRE, fameux, renomme. CELUI, CENE, CEUX, CELLES, pro dem., servant a indiquer les personnes ou les chases. CENSE, considere comme. CENTRE, m., milieu. CEPENDANT, pendant ce temps-la; neanmoins, toutefois, pourtant. CEREMONIE, f., pompe, appareil; politesse, civilite genante. CERTAIN, E, indubitable, vrai, sur. UN —, quelque, un. CERTAINEMENT, assurement. CERTITUDE, f., conviction, confiance. CESSER, discontinuer, prendre fin. CHACUN, E, pron. indef., chaque personne; tout le monde. CHAISE, f., siege a dossier sans bras. CHALAND, m., acheteur. CHAMBRE, f., piece d'une maison (ou l'on couche). CHAMEAU, m., genre de mammifere ruminant qui a deux bosses sur le dos. CHAMP, m., etendue de terre labourable. CHAMPAGNE, m., vin blanc mousseux, tres estime, que l'on prepare en Champagne. CHAMPION, m., defenseur. LES DEUX —S, les deux adversaires. CHANCE, f., resultat; bonheur; pl. probabilites. CHANCELER, vaciller sur ses pieds, ou sa base. CHANDELLE, f., flambeau de suif. CHANGEMENT, m., action de changer. CHANGER, remplacer une chose par une autre; convertir. CHANSON, f., piece de vers frivole ou satirique que l'on chante. CHANT, m., suite de sons modules, emis par la voix; melodie. CHANTER, former avec la voix des sons varies. CHANTEUR, EUSE, qui chante souvent ou fait metier de chanter. CHAPEAU, X, m., coiffure a bords, d'homme ou de femme. CHAPELIER, m., qui fait ou vend des chapeaux. CHAPELLE, f., petite eglise. CHAPITRE, m., division d'un livre; matiere. CHAQUE, adj. indef., tout, toute. — FOIS, toutes les fois. CHARBON, m., produit qui resulte du bois brule a l'abri du contact de l'air. CHARGE, f., faix, fardeau. CHARGER, mettre une charge sur; donner un ordre, une commission. SE — DE, prendre le soin de. CHARLATANISME, m., exploitation de la credulite publique. CHARLES-QUINT, roi d'Espagne, empereur d' Allemagne en 1519. CHARMANT, E, agreable. CHARMER, fasciner, plaire extremement. CHARRETIER, m., qui conduit une charrette. CHARRETTE, f., voiture de charge a deux roues. CHARRUE, f., machine a labourer la terre. CHASSE, f., action de tuer, de prendre ou de poursuivre le gibier; poursuite. CHASSELAS, m., variete de raisin blanc de table. CHASSER, mettre dehors (avec violence); poursuivre le gibier. CHASSEUR, m., qui chasse. CHAT, m., genre de mammifere, petit animal domestique. qui detruit les souris. CHATEAU, m., demeure feodale fortifiee; habitation seigneuriale; grande et belle maison de campagne. CHAUSSURE, f., tout ce qu'on met au pied pour se chausser. CHEF-D'OEUVRE, m., travail parfait, oeuvre capitale. CHEMIN, M., voie de communication. CHEMINEE, f., foyer dans lequel on fait du feu. CHER, CHERE, tendrement aime; precieux. CHERCHER, se donner de la peine pour trouver; prendre; s'efforcer de. CHEVAL, AUX, m., genre d'animal servant a l'homme de monture et de bete de trait. CHEVEU, X, m., poil de la tete de l'homme. CHEZ, prep., au logis de; dans le pays de; dans la personne, les oeuvres de. CHIEN, m., genre d'animal domestique, tres fidele a l'homme. CHIRAC, principal medecin de Louis XV (1650-1732). CHIRURGIEN, m., medecin qui exerce la chirurgie. CHOISIR, preferer, opter entre deux alternatives. CHOISY, nom de lieu, pres Paris. CHOIX, m., action, faculte ou pouvoir de choisir. CHOSE, f., tout ce qui est; objet; affaire. PEU DE —, pas beaucoup. CHRETIEN, ENNE, qui professe la religion du Christ. CHUTE, f., action d'un objet qui tombe. CICATRICE, f., trace qui reste d'une plaie, d'une blessure. CIEL, m., espace indefini dans lequel se meuvent les astres; sejour des bienheureux. CINEAS, ministre et conseiller de Pyrrhus. CINQUANTE, adj. num., cinq fois dix. CINQUIEME, adj. ord., de cinq. CIRCONSTANCE, f., conjoncture, situation des choses. CIRCONVOISIN, E, proche, qui avoisine. CIRCULATION, f., mouvement de ce qui circule. CIRQUE, f., lieu destine aux jeux publics. CITADIN, E, qui habite une ville. CITER, rapporter textuellement; appeler devant la justice. CITOYEN, ENNE, habitant d'une cite; membre de l'Etat. CIVIL, E, qui concerne les citoyens; poli, bien eleve. CLASSE, f., ordre dans lequel on range les personnes et les choses; eleves sous un maitre. CLASSIQUE, a l'usage des classes; conforme aux regles tracees par les anciens. CLEF, f., instrument metallique pour ouvrir et fermer une serrure. CLEOPATRE, reine d'Egypte, qui captiva Cesar et Antoine. CLERMONT, nom de lieu. CLIENT, m., pratique d'un commercant; homme qui confie ses interets a un avocat, sa sante a un medecin, etc. CLIENTELE, f., ensemble des clients. CLINIQUE, f., enseignement de la medecine donne pres des malades. CLOITRE, m., monastere. CLORE, fermer, entourer. COCHER, m., conducteur d'une voiture. COCHON, m., mammifere domestique, qui fournit le lard, etc. COEUR, m., principal organe de la circulation du sang; disposition de l'ame; courage. AU — DE, au milieu de. COIFFEUR, m., qui soigne et coupe les cheveux ou la barbe. COIN, m., angle. COLERE, f., irritation de l'ame offensee. COLLATERAL, E, attenant au voisin par un cote. COLLATION, f., leger repas. COLLECTE, f., quete. COLLECTION, f., recueil d'objets qui ont du rapport. COLLER, faire adherer. COMBAT, m., lutte entre gens armes. — SINGULIER, duel. COMBATTANT, E, personne qui prend part a un combat. COMBATTRE, se battre contre, lutter contre. COMBLE, m., fig., le dernier degre. COMEDIE, f., poeme dramatique qui excite le rire en representant les moeurs, les ridicules de la societe. COMMANDANT, m., qui commande; chef de bataillon; officier superieur. COMMANDER, ordonner; avoir l'autorite sur; imposer. COMME, de meme que; tel que; combien; de quelle maniere; parce que; quand. COMMENCER, faire la premiere partie de. COMMENT, de quelle maniere; pourquoi. COMMERCANT, m., qui fait le commerce. COMMERCE, m., trafic, negoce; le corps des commercants. COMMETTRE, faire, preposer. COMMIS, m., employe dans un bureau, dans une maison de commerce. COMMISSION, f., charge qu'on donne a quelqu'un de faire une chose. COMMODEMENT, d'une maniere commode. COMMUN, E, general, universel; mediocre. COMMUNICATION, f., action de communiquer; avis. COMPAGNIE, f., assemblee de personnes; societe industrielle ou commerciale. COMPAGNON, m., camarade, associe. COMPARAISON, f., action de comparer. COMPATRIOTE, m., qui est du meme pays qu'une autre personne. COMPENSER, reparer. COMPERE, m., parrain; complice. RUSE —, personne adroite. COMPLAISANT, E, qui a de l'obligeance. COMPLIMENT, m., paroles civiles obligeantes ou affectueuses. COMPOSER, former un tout de differentes parties; creer; arranger. COMPRENDRE, concevoir, se rendre raison de. COMPTE, m., calcul, nombre. TENIR — DE, faire un rapport de. COMPTER, calculer; se proposer. — SUR, avoir confiance en. COMTE, m., dignitaire du troisieme ordre dans la noblesse. CONCENTRER, rassembler, reunir. CONCEVOIR, fig., former dans son esprit. CONCIERGE, m., portier qui a la garde d'une maison. CONCLURE, terminer; donner ses conclusions. CONCLUSION, f., action de conclure; solution; consequence. CONCURRENCE, f., competition. CONDAMNER, prononcer jugement contre; desapprouver. CONDE, branche collaterale de la maison de Bourbon. CONDITION, f., rang, position sociale; etat; circonstances; convention dont depend l'execution d'un marche. CONDUCTEUR, m., qui conduit. CONDUIRE, guider, diriger, mener. CONFIANCE, f., esperance; assurance. CONFIDENT, m., a qui l'on confie ses plus secretes pensees. CONFIER, remettre au soin de quelqu'un. CONFONDRE, meler. CONFRERE, m., chacun de ceux qui exercent la meme profession. CONGEDIER, renvoyer. CONGREGATION, f., ensemble de religieux du meme ordre. CONGRES, m., assemblee d'ambassadeurs, ou de legislateurs, pour traiter d'interets politiques. CONJONCTURE, f., concours de circonstances; occasion. CONJURE, E, qui prend part a un complot. CONJURER, prier avec instance. CONNAISSANCE, f., idee; relation de societe; ami. CONNAISSEUR, m., qui se connait a quelque chose. CONNAITRE, avoir l'idee de; avoir des relations avec. SE — A, etre en etat de juger. CONNU, E, bien su; clair; celebre. CONQUERANT, E, qui fait, ou a fait, de nombreuses conquetes. CONQUERIR, acquerir par les armes; gagner. CONQUETE, f., action de conquerir. CONSACRER, dedier, employer. CONSCIENCE, f., connaissance; notion; sentiment interieur par lequel l'homme se rend temoignage a lui-meme du bien et du mal qu'il fait. CONSEIL, m., avis, opinion. CONSEILLER, m., qui donne conseil; membre d'une compagnie judiciare. CONSEILLER, donner un conseil a. CONSENTIR, vouloir bien, trouver bon. CONSEQUENCE, f., conclusion tiree d'un raisonnement; suite qu'une chose a. CONSERVER, maintenir en bon etat; garder avec soin; ne pas perdre. CONSIDERABLEMENT, beaucoup. CONSIDERER, regarder; peser; estimer. CONSOLER, adoucir l'affliction, les ennuis de. CONSTANTINOPLE, capitale de l'empire ottoman. CONSULTATION, f., action de consulter; conference pour consulter. CONSULTER, prendre avis, conseil de; deliberer. CONTE, m., recit court et plaisant. CONTEMPLER, considerer attentivement; mediter. CONTENT, E, qui a l'esprit satisfait, le coeur joyeux. CONTENTER, satisfaire. SE —, etre satisfait. CONTER, narrer, raconter. EN —, raconter des choses ridicules ou extravagantes. CONTESTANT, m., qui conteste en justice. CONTESTATION, f., demele; dispute. CONTEUR, m., auteur de contes. CONTINUELLEMENT, sans cesse, constamment, toujours. CONTINUER, ne pas s'arreter. CONTRAINDRE, obliger. CONTRAIRE, oppose. AU —, tout autrement. CONTRE, prep., qui marque opposition, rencontre, proximite. PAR —, en revanche. CONTREBANDE, f., vente clandestine de marchandises prohibees ou soumises a des droits dont on fraude le tresor; ces marchandises memes. CONTRE-COEUR: A —, contre son gre, malgre (lui). CONTREFAIRE, imiter, feindre. CONTREFAIT, E, imite par contrefacon, difforme. CONVAINCRE, reduire a reconnaitre une verite. CONVENIR, demeurer d'accord. CONVENU, E, fixe. CONVERSATION, f., entretien familier. CONVIE, E, invite, convive. COPIER, faire une copie; imiter. COQ, m., genre d'oiseau; le male du genre. COQUIN, E, personne vile, sans honneur ni probite. CORBEILLE, f., sorte de panier d'osier. CORDE, f., assemblage de fils tordus ensemble. CORDON, m., petite corde. CORNE, f., partie dure qui se forme sur la tete de certains animaux. CORNEILLE (PIERRE), le pere de la tragedie francaise, auteur du "Cid" (1606-1684). CORPS, m., partie materielle d'un etre anime. A — PERDU, sans reflexion. CORRECTIONNEL, ELLE, qui a rapport aux delits. CORRIDOR, m., passage qui met en communication diverses pieces d'un meme etage. COSTUME, m., maniere de se vetir; vetement. COTE, f., partie laterale. — A —, l'un a cote de l'autre. COTE, m., partie laterale; partie quelconque; aspect; parti. LAISSER DE —, ne pas tenir compte de. COU, m., partie du corps qui joint la tete aux epaules. COUCHER, mettre au lit. COUDE, m., partie exterieure du bras, a l'endroit ou il se plie. COULER, fluer. COULEUR, f., impression que fait sur l'oeil la lumiere reflechie par les corps. COULISSE, f., partie du theatre placee derriere la scene. COUP, m., choc. A — SUR, certainement. TOUT A —, soudainement. POUR LE —, cette fois. — D'OEIL, regard rapide. — DE SIFFLET, action de siffler avec cet instrument. COUPABLE, qui a commis une faute. COUPER, diviser avec un instrument tranchant; tailler. COUPOLE, f., interieur d'un dome. COUR, f., espace clos de murs; residence d'un souverain; siege de justice. COURAGE, m., fermete en face du peril; hardiesse; audace; bravoure. COURIR, aller avec vitesse. COURONNER, mettre une couronne sur; honorer. COURS, m., mouvement; duree. COURSE, f., action de courir. COURT, E, bref, de peu de longueur. COURTISAN, m., homme de cour. COUSSIN, m., sorte d'oreiller, pour s'asseoir, s'appuyer, poser les pieds. COUTANT: PRIX —, ce qu'un objet a coute. COUTER, etre achete au prix de. COUTUME, f., habitude. COUTURE, f., art ou action de coudre. A PLATE —, completement. COUVERT, E, muni d'un couvercle; charge. CRAINDRE, redouter; avoir peur de. CRAVACHE, f., baguette de cuir dont se servent les cavaliers. CRAYON, m., substance terreuse pour tracer des lignes. CREANCIER, ERE, a qui l'on doit. CREBILLON, poete tragique francais (1674-1762). CREDIT, m., reputation de solvabilite; autorite; delai pour le paiement. CREDULITE, f., trop grande facilite a croire. CREER, produire ce qui n'existait pas. CREVER, faire eclater; percer. CRI, m., eclat de voix pousse avec effort. CRIER, jeter un cri; parler tres haut. CRIMEE, presqu'ile au S. de la Russie, sur la Mer Noire. CRIMINEL, ELLE, coupable d'un crime; qui a rapport au crime. CRITIQUE, m., qui porte son jugement sur des ouvrages; f., art de juger les ouvrages. CROC, m., longue perche de marinier, armee d'une pointe et d'un crochet. CROIRE, tenir pour vrai, s'imaginer. CRUAUTE, f., inhumanite. CRUCHE, f., espece de vase a eau. CRUEL, ELLE, inhumain, impitoyable. CUCURBITACEE, f., famille de plantes. CUIR, m., peau epaisse de certains animaux; faute de prononciation. CUIRASSIER, m., soldat de cavalerie qui porte la cuirasse. CUIRE, preparer les aliments par le moyen du feu. CUISINE, f., lieu ou l'on apprete les mets. CURE, m., pretre pourvu d'une cure. CURIEUX, EUSE, qui a envie de voir, d'apprendre; drole, etrange. CURIOSITE, f., desir de voir, de connaitre. CZAREVITCH, le fils ou l'heritier presomptif du tsar.
D
D', V. DE. DALLE, f., tablette de pierre pour paver les trottoirs, les eglises, etc. DAME, f., femme mariee; interj., qui marque l'hesitation, la surprise. DANGER, m., peril, risque, inconvenient. DANGEREUSEMENT, d'une maniere dangereuse. DANS, prep., marquant le rapport d'une chose a ce qui la contient. DANSEUR, EUSE, qui danse. DARDER, frapper, lancer. DATE, f., temps precis ou un evenement a lieu. DAUN, general autrichien (1705-1766). DAUPHIN m., fils du roi de France. DAVANTAGE, plus, plus longtemps. DAVID, celebre peintre francais (1748-1825). DE, prep., qui marque l'origine, la matiere, la separation, etc. DEBARQUEMENT, m., action de debarquer. DEBARRASSER, enlever ce qui embarrasse. DEBAT, m., differend, contestation. DEBITEUR, m., personne qui doit. DEBOUT, sur pied. DEBOUTER, declarer une personne dechue de sa demande en justice. DECAPITER, trancher la tete a. DECEPTION, f., action d'etre decu. DECHIRER, rompre, mettre en pieces. DECIDER, determiner. SE —, prendre un parti, une resolution. DECISION, f., sentence; resolution. DECLARATION, f., action de declarer. DECLARER, faire connaitre, signifier. DECONCERTER, interdire, embarrasser. DECOUPE, E, ouvert. DECOUVERTE, f., action de decouvrir. DECOUVRIR, trouver ce qui etait inconnu; reveler, apercevoir. DEDAIN, m., mepris exprime par l'air, le ton. DEDANS, dans. LA- —, dans cela. DEDUIRE, exposer, tirer une consequence. DEFAIRE, detruire, affaiblir, battre, vaincre. SE — DE, se debarrasser de. DEFAITE, f., perte d'une bataille. DEFAUT, m., faible; absence; imperfection physique ou morale. FAIRE —, manquer. DEFENDRE, soutenir contre une attaque; prohiber, interdire. DEFENSE, f., action de defendre. DEFENSEUR, m., celui que defend. DEFIER, provoquer au combat. DEFINITIF, IVE, qui termine une affaire. DEGAGER, retirer, faire sortir d'une position critique. DEGAINER, tirer une epee du fourreau. DEGOUTANT, E, qui donne du degout, de la repugnance. DEGOUTER, oter l'appetit, faire perdre l'appetit. DEGREVEMENT, m., action de decharger d'une partie d'impots. DEGUENILLE, E, dont les vetements sont en pieces. DEGUISEMENT, m., etat d'etre deguise; ce qui sert a deguiser. DEHORS, hors d'un lieu, a l'exterieur. DEJA, des ce moment; auparavant. DEJEUNER, m., repas (du matin); verbe, faire le repas du matin. DELAI, m., temps supplementaire accorde pour faire une chose. DELIBERE, E, assure, aise, libre, determine. DELICIEUX, EUSE, extremement agreable. DELIER, defaire ce qui est lie, degager. DELINQUANT, E, qui a commis un delit. DELIVRER, debarrasser de. DEMAIN, adv., le jour qui suit immediatement celui ou l'on est. DEMANDE, f., action de demander; question. DEMANDER, prier, exiger, s'enquerir, faire une demande; proposer. DEMELE, m., querelle, debat. DEMENAGER, changer de logement. DEMENER: SE —, s'agiter vivement. DEMEURER, habiter, rester. DEMI, E, qui est l'exacte moitie d'un tout. DEMI-HEURE, la moitie d'une heure. DEMOISELLE, f., fille qui n'est pas mariee. DEMOLIR, abattre piece a piece. DEMONSTRATION, f., raisonnement par lequel on etablit la verite d'une proposition. DENT, f., chacun des petits os enchasses dans la machoire, qui servent a broyer les aliments. DEPECHE, f., avis, communication. DEPECHER: SE —, se hater. DEPEINDRE, decrire. DEPIT, m., chagrin mele de colere. DEPLAIRE, facher, offenser. DEPLOYER, developper, etaler. DEPOSER, poser une chose qu'on portait; mettre en depot. DEPOT, m., action de deposer; chose deposee. DEPOUILLER, arracher la peau de; denuder; oter les vetements de; priver. DEPOURVU, E, prive. AU —, a l'improviste. DEPUIS, a partir de. DERANGER, oter de son rang, de sa place; detourner de ses habitudes, de son devoir. DERNIER, ERE, qui vient apres tous les autres. CE —, celui-ci. DEROBER, prendre furtivement; soustraire; cacher. DEROULER, etendre; deployer; etaler; developper. DEROUTE, f., fuite de troupes vaincues; desordre; ruine. DERRIERE, en arriere de; apres; a la suite de. DERVICHE, m., religieux musulman. DES, art. contracte pour DE LES. DES, prep., depuis, a partir de. DESAGREABLE, qui deplait. DESAGREMENT, m., sujet de deplaisir, de chagrin. DESAPPOINTER, tramper l'espoir de. DESAVANTAGE, m., inferiorite, prejudice. AU —, a l'inconvenient. DESCENDRE, aller de haut en bas; tomber; baisser; loger (dans un hotel). DESERT, E, inhabite; N. m., lieu, pays aride et inhabite. DESERTER, abandonner, quitter. DESESPERER, plonger dans le desespoir. DESIGNER, indiquer, fixer, nommer d'avance. DESIRER, souhaiter la possession de; convoiter; vouloir. DESOLER, affliger. DESOLE, E, tres afflige. DESORMAIS, a partir du moment actuel. DESPOTE, m., souverain qui gouverne arbitrairement. DESSEIN, m., but, projet, resolution. DESSERVIR, enlever les plats de dessus une table. DESSIN, m., art de dessiner. DESSINER, reproduire, avec le crayon ou la plume, la forme des objets. DESSOUS, adv. de lieu. AU —, plus bas. PAR —, de la partie inferieure. DESSUS, adv. de lieu. AU —, plus haut que. PAR —, plus haut que. DESTINEE, f., sort auquel on est reserve; vie. DESTINER, determiner la destination d'une personne ou d'une chose. DESTRUCTION, f., action de detruire. DETACHEMENT, m., troupe de soldats detaches d'une armee pour une expedition. DETACHER, delier, oter, eloigner, separer. DETAIL, m., action de diviser en morceaux; circonstance. DETAILLER, couper en pieces; vendre au detail; raconter avec detail. DETESTER, avoir en horreur, abhorrer, execrer. DETOURNER, changer la direction; dissuader. SE —, se retourner. DETRUIRE, abolir, aneantir, demolir. DEUX, nombre double de l'unite. DEVALISER, voler a quelqu'un ses effets, son argent. DEVANCER, preceder; surpasser. DEVANT, en face de, en avant de. — MOI, en ma presence. DEVENIR, etre en voie d'etre quelque chose. DEVINER, predire ce qui doit arriver. DEVOIR, m., ce a quoi l'on est oblige; verbe, etre tenu de payer; etre redevable, oblige; avoir l'intention (marque la probabilite). DEVORER, manger avidement; consumer. DEVOUEMENT, m., abandonnement entier aux volontes d'un autre, disposition a le servir en toutes circonstances. DEY, m., autrefois chef du gouvernement d'Alger. DIABLE, m., demon. PAUVRE —, miserable, pauvre homme. DIALOGUE, m., conversation entre plusieurs personnes. DICTER, prononcer des mots qu'un autre ecrit au fur et a mesure. DICTON, m., sentence passee en proverbe. DIDEROT, philosophe francais, l'un des auteurs de "l'Encyclopedie" (1713-1784). DIEU, m., etre supreme; createur; divinite du paganisme. DIFFERENCE, f., defaut de similitude. DIFFEREND, m., debat, contestation. DIFFICILE, qui ne se fait qu'avec peine. FAIRE LE —, etre difficile a contenter. DIFFICULTE, f., ce qui rend une chose difficile; obstacle. DIGNE, qui merite; bon, honnete; qui a un air de gravite. DIGNITE, f., titre eminent; gravite dans les manieres; respect de soi-meme. DILIGENT, E, qui agit avec zele et promptitude. DIMINUER, amoindrir; devenir moindre. DINDON, m., genre d'oiseau, a la queue large et etalee. DINER, prendre le repas au milieu ou a la fin de la journee, selon les habitudes. DIRE, exprimer au moyen de la parole. DITES DONC! exclamation, dites-moi! DIRECTEUR, TRICE, qui est a la tete d'une administration, d'un etablissement. DIRIGER, conduire, mener. DISCIPLINE, f., soumission ou contrainte aux reglements. DISCRETION, f., retenue judicieuse dans les paroles, les actions. DISCUSSION, f., examen, debat. DISGRACE, f., perte des bonnes graces d'une personne puissante; infortune, malheur. DISPARAITRE, cesser de paraitre; ne plus se trouver; mourir, ne plus exister. DISPOSER: SE —, se preparer. DISPUTE, f., debat contradictoire; querelle, altercation. DISPUTER, avoir une discussion; se quereller. DISSUADER, detourner quelqu'un d'une resolution; deconseiller. DISTANCE, f., intervalle qui separe deux points de l'espace. DISTINGUER, discerner par les sens; separer, etablir la difference; caracteriser. DISTRACTION, f., inapplication; chose faite par inadvertance. DISTRAIT, E, peu attentif a ce qu'il dit ou a ce qu'il fait. DISTRIBUER, partager, diviser. DIVERS, E, differents, plusieurs. DIVERSIFIER, varier, changer. DIVERTISSEMENT, m., moyen de se divertir; recreation amusante. DIX, deux fois cinq. DIX-HUIT, dix et huit. DOCTEUR, m., titre donne aux medecins; celui qui a passe son doctorat. DOCTORAT, m., grade de docteur. DOMAINE, m., propriete; etendue des objets qu'embrasse un art, une science. DOMESTIQUE, m., serviteur; f., servante. DOMINICAIN, E, religieux de l'ordre de Saint-Dominique. DOMINO, m., costume de bal masque. DOMMAGE, m., perte, prejudice. C'EST —! c'est facheux. —S-INTERETS, indemnite due pour reparation. DOMPTER, vaincre, maitriser. DON, m., aptitude, talent; donation. DON CESAR DE BAZAN, drame en cinq actes, de Dumanoir et d'Ennery (1844). DONC, conj., qui marque la conclusion d'un raisonnement, la surprise, l'incredulite; par consequent. DONNER, faire don, communiquer, causer, etc. — CONTRE, heurter. — DANS, s'occuper de. DONT, pron. rel., de qui, duquel, de quoi, etc. DORER, recouvrir d'or. — LA PILULE, faire accepter par des paroles aimables une chose desagreable. DORMIR, reposer dans le sommeil. DOUBLE, qui vaut, pese, contient deux fois la chose. DOUCEUR, f., qualite de ce qui est doux. DOUER, avantager, favoriser. DOULEUR, f., souffrance physique ou morale. DOULOUREUX, EUSE, qui cause de la douleur. DOUTE, m., incertitude; soupcon; crainte. DOUTER, ne pas savoir si une chose est vraie ou fausse. SE —, soupconner. DOUX, DOUCE, agreable. CONSONNE DOUCE, muette facile a prononcer. DOUZAINE, f., douze objets de meme espece. DOUZE, dix et deux. DRACHME, f., monnaie grecque d'argent, qui vaut un franc. DRAMATURGE, m., auteur de drames. DRAP, m., etoffe de laine. DRAPEAU, X, m., piece d'etoffe attachee a une sorte de lance, portant les couleurs d'une nation. DRESSER, lever, construire, rediger. DROIT, m., faculte de faire un acte, de jouir d'une chose. FAIRE —, rendre justice. DROIT, E, qui n'est pas courbe. DROLE, amusant, bizarre. DRURY-LANE, nom de theatre. DU, art. contracte pour DE LE. DUBOIS, celebre cardinal, de caractere bas et pervers, mais doue de serieux talents diplomatiques (1656-1723). DUC, m., souverain d'un duche. DUCHESSE, f., femme d'un duc ou qui possede un duche. DUEL, m., combat entre deux adversaires. DUPE, E, trompe. DUR, E, ferme, solide, difficile a entamer. DURANT, pendant. DUREE, f., espace de temps que dure une chose. DURER, continuer d'etre. DYCK (ANTOINE VAN), celebre peintre, apres Rubens, le plus grand artiste de l'ecole flamande (1599-1641).
E
EAU, f., liquide transparent, insipide, inodore. EBAHI, E, tres surpris, stupefait. EBAUCHE, f., premiere esquisse. EBAUCHER, dessiner, tracer l'ebauche d'un ouvrage; indiquer legerement. EBORGNER, rendre borgne; priver de la vue d'un oeil. EBRANLEMENT, m., mouvement cause par une secousse. EBRECHER, faire une breche. ECARTE, E, detourne, solitaire; N. m., nom d'un jeu de cartes. ECHAFAUDAGE, m., construction d'echafauds pour peindre, batir, etc. ECHANGE, m., troc d'une chose pour une autre, acceptee comme equivalent. ECHANGER, faire un echange. ECHAPPER, s'evader, fuir; se soustraire; n'etre pas apercu, compris. ECHOUER, ne pas reussir; succomber. ECLAIR, m., eclat subit et passager de lumiere, cause par l'electricite des nuages. ECLAIRE, E, instruit. ECLAIRER, repandre de la clarte sur; servir a faire voir; instruire. ECLAT, m., partie d'un objet brise violemment; gloire; action d'eclater. ACTION D'—, action remarquable. ECLATER, se briser par eclats; produire un bruit subit et violent; se manifester; s'emporter. ECOLE, f., etablissement ou l'on enseigne. ECOT, m., quote-part de chaque convive, a un repas commun. ECOUTER, preter l'oreille pour entendre. ECRASER, aplatir et briser par compression; vaincre; accabler; tuer. ECRIER: S'—, faire un grand cri. ECRIRE, figurer sa pensee |
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