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[42] L'Univers ne doit pas estre considere seulement dans ce qu'il est; pour le bien connoitre, il faut le voir aussi dans ce qu'il doit estre. C'est cet avenir surtout qui a ete le grand objet de Dieu dans la creation, et c'est pour cet avenir seul que le present existe.—D'HOUTEVILLE, Essai sur la Providence, 273. La Providence emploie les siecles a elever toujours un plus grand nombre de familles et d'individus a ces biens de la liberte et de l'egalite legitimes que, dans l'enfance des societes, la force avait rendus le privilege de quelques-uns.—GUIZOT, Gouvernement de la France, 1820, 9. La marche de la Providence n'est pas assujettie a d'etroites limites; elle ne s'inquiete pas de tirer aujourd'hui la consequence du principe qu'elle a pose hier; elle la tirera dans des siecles, quand l'heure sera venue; et pour raisonner lentement selon nous, sa logique n'est pas moins sure.—GUIZOT, Histoire de la Civilisation, 20. Der Keim fortschreitender Entwicklung ist, auch auf goettlichem Geheisse, der Menschheit eingepflanzt. Die Weltgeschichte ist der blosse Ausdruck einer vorbestimmten Entwicklung.—A. HUMBOLDT, January 2, 1842, Im Neuen Reich, 1872, i. 197. Das historisch grosse ist religioes gross; es ist die Gottheit selbst, die sich offenbart.—RAUMER, April 1807, Erinnerungen, i. 85.
[43] Je suis arrive a l'age ou je suis, a travers bien des evenements differents, mais avec une seule cause, celle de la liberte reguliere.—TOCQUEVILLE, May 1, 1852, OEuvres Inedites, ii. 185. Me trouvant dans un pays ou la religion et le liberalisme sont d'accord, j'avais respire.—J'exprimais ce sentiment, il y a plus de vingt ans, dans l'avant-propos de la Democratie. Je l'eprouve aujourd'hui aussi vivement que si j'etais encore jeune, et je ne sais s'il y a une seule pensee qui ait ete plus constamment presente a mon esprit.—August 5, 1857, OEuvres, vi. 395. Il n'y a que la liberte (j'entends la moderee et la reguliere) et la religion, qui, par un effort combine, puissent soulever les hommes au-dessus du bourbier ou l'egalite democratique les plonge naturellement.—December 1, 1852, OEuvres, vii. 295. L'un de mes reves, le principal en entrant dans la vie politique, etait de travailler a concilier l'esprit liberal et l'esprit de religion, la societe nouvelle et l'eglise.—November 15, 1843, OEuvres Inedites, ii. 121. La veritable grandeur de l'homme n'est que dans l'accord du sentiment liberal et du sentiment religieux.—September 17, 1853, OEuvres Inedites, ii. 228. Qui cherche dans la liberte autre chose qu'elle-meme est fait pour servir.—Ancien Regime, 248. Je regarde, ainsi que je l'ai toujours fait, la liberte comme le premier des biens; je vois toujours en elle l'une des sources les plus fecondes des vertus males et des actions grandes. Il n'y a pas de tranquillite ni de bien-etre qui puisse me tenir lieu d'elle.—January 7, 1856, Mme. Swetchine, i. 452. La liberte a un faux air d'aristocratie; en donnant pleine carriere aux facultes humaines, en encourageant le travail et l'economie, elle fait ressortir les superiorites naturelles ou acquises.—LABOULAYE, L'Etat et ses Limites, 154. Dire que la liberte n'est point par elle-meme, qu'elle depend d'une situation, d'une opportunite, c'est lui assigner une valeur negative. La liberte n'est pas des qu'on la subordonne. Elle n'est pas un principe purement negatif, un simple element de controle et de critique. Elle est le principe actif, createur organisateur par excellence. Elle est le moteur et la regle, la source de toute vie, et le principe de l'ordre. Elle est, en un mot, le nom que prend la conscience souveraine, lorsque, se posant en face du monde social et politique, elle emerge du moi pour modeler les societes sur les donnees de la raison.—BRISSON, Revue Nationale, xxiii. 214. Le droit, dans l'histoire, est le developpement progressif de la liberte, sous la loi de la raison.—LERMINIER, Philosophie du Droit, i. 211. En prouvant par les lecons de l'histoire que la liberte fait vivre les peuples et que le despotisme les tue, en montrant que l'expiation suit la faute et que la fortune finit d'ordinaire par se ranger du cote de la vertu, Montesquieu n'est ni moins moral ni moins religieux que Bossuet.—LABOULAYE, OEuvres de Montesquieu, ii. 109. Je ne comprendrais pas qu'une nation ne placat pas les libertes politiques au premier rang, parce que c'est des libertes politiques que doivent decouler toutes les autres.—THIERS, Discours, x. 8, March 28, 1865. Nous sommes arrives a une epoque ou la liberte est le but serieux de tous, ou le reste n'est plus qu'une question de moyens.—J. LEBEAU, Observations sur le Pouvoir Royal: Liege, 1830, p. 10. Le liberalisme, ayant la pretention de se fonder uniquement sur les principes de la raison, croit d'ordinaire n'avoir pas besoin de tradition. La est son erreur. L'erreur de l'ecole liberale est d'avoir trop cru qu'il est facile de creer la liberte par la reflexion, et de n'avoir pas vu qu'un etablissement n'est solide que quand il a des racines historiques.—RENAN, 1858, Nouvelle Revue, lxxix. 596. Le respect des individus et des droits existants est autant au-dessus du bonheur de tous, qu'un interet moral surpasse un interet purement temporel.—RENAN, 1858, Ib. lxxix. 597. Die Rechte gelten nichts, wo es sich handelt um das Recht, und das Recht der Freiheit kann nie verjaehren, weil es die Quelle alles Rechtes selbst ist.—C. FRANTZ, Ueber die Freiheit, 110. Wir erfahren hienieden nie die ganze Wahrheit: wir geniessen nie die ganze Freiheit.—REUSS, Reden, 56. Le gouvernement constitutionnel, comme tout gouvernement libre, presente et doit presenter un etat de lutte permanent. La liberte est la perpetuite de la lutte.—DE SERRE. BROGLIE, Nouvelles Etudes, 243. The experiment of free government is not one which can be tried once for all. Every generation must try it for itself. As each new generation starts up to the responsibilities of manhood, there is, as it were, a new launch of Liberty, and its voyage of experiment begins afresh.—WINTHROP, Addresses, 163. L'histoire perd son veritable caractere du moment que la liberte en a disparu; elle devient une sorte de physique sociale. C'est l'element personnel de l'histoire qui en fait la realite.—VACHEROT, Revue des Deux Mondes, 1869, iv. 215. Demander la liberte pour soi et la refuser aux autres, c'est la definition du despotisme.—LABOULAYE, December 4, 1874. Les causes justes profitent de tout, des bonnes intentions comme des mauvaises, des calculs personnels comme des devouemens courageux, de la demence, enfin, comme de la raison.—B. CONSTANT, Les Cent Jours, ii. 29. Sie ist die Kunst, das Gute der schon weit gediehenen Civilisation zu sichern.—BALTISCH, Politische Freiheit, 9. In einem Volke, welches sich zur buergerlichen Gesellschaft, ueberhaupt zum Bewusstseyn der Unendlichkeit des Freien—entwickelt hat, ist nur die constitutionelle Monarchie moeglich.—HEGEL'S Philosophie des Rechts, Sec. 137, Hegel und Preussen, 1841, 31. Freiheit ist das hoechste Gut. Alles andere ist nur das Mittel dazu: gut falls es ein Mittel dazu ist, uebel falls es dieselbe hemmt.—FICHTE, Werke, iv. 403. You are not to inquire how your trade may be increased, nor how you are to become a great and powerful people, but how your liberties can be secured. For liberty ought to be the direct end of your government.—PATRICK HENRY, 1788. WIRT, Life of Henry, 272.
[44] Historiae ipsius praeter delectationem utilitas nulla est, quam ut religionis Christianae veritas demonstretur, quod aliter quam per historiam fieri non potest.—LEIBNIZ, Opera, ed. Dutens, vi. 297. The study of Modern History is, next to Theology itself, and only next in so far as Theology rests on a divine revelation, the most thoroughly religious training that the mind can receive. It is no paradox to say that Modern History, including Medieval History in the term, is co-extensive in its field of view, in its habits of criticism, in the persons of its most famous students, with Ecclesiastical History.—STUBBS, Lectures, 9. Je regarde donc l'etude de l'histoire comme l'etude de la providence.—L'histoire est vraiment une seconde philosophie.—Si Dieu ne parle pas toujours, il agit toujours en Dieu.—D'AGUESSEAU, OEuvres, xv. 34, 31, 35. Fuer diejenigen, welche das Wesen der menschlichen Freiheit erkannt haben, bildet die denkende Betrachtung der Weltgeschichte, besonders des christlichen Weltalters, die hoechste, und umfassendste Theodicee.—VATKE, Die Menschliche Freiheit, 1841, 516. La theologie, que l'on regarde volontiers comme la plus etroite et la plus sterile des sciences, en est, au contraire, la plus etendue et la plus feconde. Elle confine a toutes les etudes et touche a toutes les questions. Elle renferme tous les elements d'une instruction liberale.—SCHERER, Melanges, 522. The belief that the course of events and the agency of man are subject to the laws of a divine order, which it is alike impossible for any one either fully to comprehend or effectually to resist—this belief is the ground of all our hope for the future destinies of mankind.—THIRLWALL, Remains, iii. 282. A true religion must consist of ideas and facts both; not of ideas alone without facts, for then it would be mere philosophy; nor of facts alone without ideas, of which those facts are the symbols, or out of which they are grounded; for then it would be mere history.—COLERIDGE, Table Talk, 144. It certainly appears strange that the men most conversant with the order of the visible universe should soonest suspect it empty of directing mind; and, on the other hand, that humanistic, moral and historical studies—which first open the terrible problems of suffering and grief, and contain all the reputed provocatives of denial and despair—should confirm, and enlarge rather than disturb, the prepossessions of natural piety.—MARTINEAU, Essays, i. 122. Die Religion hat nur dann eine Bedeutung fuer den Menschen, wenn er in der Geschichte einen Punkt findet, dem er sich voellig unbedingt hingeben kann.—STEFFENS, Christliche Religionsphilosophie, 440, 1839. Wir erkennen darin nur eine Thaetigkeit des zu seinem aechten und wahren Leben, zu seinem verlornen, objectiven Selbstverstaendnisse sich zuruecksehnenden christlichen Geistes unserer Zeit, einen Ausdruck fuer das Beduerfniss desselben, sich aus den unwahren und unaechten Verkleidungen, womit ihn der moderne, subjective Geschmack der letzten Entwicklungsphase des theologischen Bewusstseyns umhuellt hat, zu seiner historischen allein wahren und urspruenglichen Gestalt wiederzugebaeren, zu derjenigen Bedeutung zurueckzukehren, die ihm in dem Bewusstseyn der Geschichte allein zukommt und deren Verstaendniss in dem wogenden luxurioesen Leben der modernen Theologie laengst untergegangen ist.—GEORGII, Zeitschrift fuer Hist. Theologie, ix. 5, 1839.
[45] Liberty, in fact, means just so far as it is realised, the right man in the right place.—SEELEY, Lectures and Essays, 109.
[46] In diesem Sinne ist Freiheit und sich entwickelnde moralische Vernunft und Gewissen gleichbedeutend. In diesem Sinne ist der Mensch frei, sobald sich das Gewissen in ihm entwickelt.—SCHEIDLER, Ersch und Gruber, xlix. 20. Aus der unendlichen und ewigen Geltung der menschlichen Persoenlichkeit vor Gott, aus der Vorstellung von der in Gott freien Persoenlichkeit, folgt auch der Anspruch auf das Recht derselben in der weltlichen Sphaere, auf buergerliche und politische Freiheit, auf Gewissen und Religionsfreiheit, auf freie wissenschaftliche Forschung u.s.w., und namentlich die Forderung dass niemand lediglich zum Mittel fuer andere diene.—MARTENSEN, Christliche Ethik, i. 50.
[47] Es giebt angeborne Menschenrechte, weil es angeborne Menschenpflichten giebt.—WOLFF, Naturrecht; LOEPER, Einleitung zu Faust, lvii.
[48] La constitution de l'etat reste jusqu'a un certain point a notre discretion. La constitution de la societe ne depend pas de nous; elle est donnee par la force des choses, et si l'on veut elever le langage, elle est l'oeuvre de la Providence.—REMUSAT, Revue des Deux Mondes, 1861, v. 795.
[49] Die Freiheit ist bekanntlich kein Geschenk der Goetter, sondern ein Gut das jedes Volk sich selbst verdankt und das nur bei dem erforderlichen Mass moralischer Kraft und Wuerdigkeit gedeiht.—IHERING, Geist des Roemischen Rechts, ii. 290. Liberty, in the very nature of it, absolutely requires and even supposes, that people be able to govern themselves in those respects in which they are free; otherwise their wickedness will be in proportion to their liberty, and this greatest of blessings will become a curse.—BUTLER, Sermons, 331. In each degree and each variety of public development there are corresponding institutions, best answering the public needs; and what is meat to one is poison to another. Freedom is for those who are fit for it.—PARKMAN, Canada, 396. Die Freiheit ist die Wurzel einer neuen Schoepfung in der Schoepfung.—SEDERHOLM, Die ewigen Thatsachen, 86.
[50] La liberte politique, qui n'est qu'une complexite plus grande, de plus en plus grande, dans le gouvernement d'un peuple, a mesure que le peuple lui-meme contient un plus grand nombre de forces diverses ayant droit et de vivre et de participer a la chose publique, est un fait de civilisation qui s'impose lentement a une societe organisee, mais qui n'apparait point comme un principe a une societe qui s'organise.—FAGUET, Revue des Deux Mondes, 1889, ii. 942.
[51] Il y a bien un droit du plus sage, mais non pas un droit du plus fort.—La justice est le droit du plus faible.—JOUBERT, Pensees, i. 355, 358.
[52] Nicht durch ein pflanzenaehnliches Wachsthum, nicht aus den dunklen Gruenden der Volksempfindung, sondern durch den maennlichen Willen, durch die Ueberzeugung, durch die That, durch den Kampf entsteht, behauptet, entwickelt sich das Recht. Sein historisches Werden ist ein bewusstes, im hellen Mittagslicht der Erkenntniss und der Gesetzgebung.—Rundschau, Nov. 1893, 313. Nicht das Normale, Zahme, sondern das Abnorme, Wilde, bildet ueberall die Grundlage und den Anfang einer neuen Ordnung.—LASAULX, Philosophie der Geschichte, 143.
[53] Um den Sieg zu vervollstaendigen, eruebrigte das zweite Stadium oder die Aufgabe: die Berechtigung der Mehrheit nach allen Seiten hin zur gleichen Berechtigung aller zu erweitern, d.h. bis zur Gleichstellung aller Bekenntnisse im Kirchenrecht, aller Voelker im Voelkerrecht, aller Staatsbuerger im Staatsrecht und aller socialen Interessen im Gesellschaftsrecht fortzufuehren.—A. SCHMIDT, Zuericher Monatschrift, i. 68.
[54] Notre histoire ne nous enseignait nullement la liberte. Le jour ou la France voulut etre libre, elle eut tout a creer, tout a inventer dans cet ordre de faits.—Cependant il faut marcher, l'avenir appelle les peuples. Quand on n'a point pour cela l'impulsion du passe, il faut bien se confier a la raison.—DUPONT WHITE, Revue des Deux Mondes, 1861, vi. 191. Le peuple francais a peu de gout pour le developpement graduel des institutions. Il ignore son histoire, il ne s'y reconnait pas, elle n'a pas laisse de trace dans sa conscience.—SCHERER, Etudes Critiques, i. 100. Durch die Revolution befreiten sich die Franzosen von ihrer Geschichte.—ROSENKRANZ, Aus einem Tagebuch, 199.
[55] The discovery of the comparative method in philology, in mythology—let me add in politics and history and the whole range of human thought—marks a stage in the progress of the human mind at least as great and memorable as the revival of Greek and Latin learning.—FREEMAN, Historical Essays, iv. 301. The diffusion of a critical spirit in history and literature is affecting the criticism of the Bible in our own day in a manner not unlike the burst of intellectual life in the fifteenth and sixteenth centuries.—JOWETT, Essays and Reviews, 346. As the revival of literature in the sixteenth century produced the Reformation, so the growth of the critical spirit, and the change that has come over mental science, and the mere increase of knowledge of all kinds, threaten now a revolution less external but not less profound.—HADDAN, Replies, 348.
[56] In his just contempt and detestation of the crimes and follies of the Revolutionists, he suffers himself to forget that the revolution itself is a process of the Divine Providence, and that as the folly of men is the wisdom of God, so are their iniquities instruments of His goodness.—COLERIDGE, Biographia Literaria, ii. 240. In other parts of the world, the idea of revolutions in government is, by a mournful and indissoluble association, connected with the idea of wars, and all the calamities attendant on wars. But happy experience teaches us to view such revolutions in a very different light—to consider them only as progressive steps in improving the knowledge of government, and increasing the happiness of society and mankind.—J. WILSON, November 26, 1787, Works, iii. 293. La Revolution, c'est-a-dire l'oeuvre des siecles, ou, si vous voulez, le renouvellement progressif de la societe, ou encore, sa nouvelle constitution.—REMUSAT, Correspondance, October 11, 1818. A ses yeux loin d'avoir rompu le cours naturel des evenements, ni la Revolution d'Angleterre, ni la notre, n'ont rien dit, rien fait, qui n'eut ete dit, souhaite, fait, ou tente cent fois avant leur explosion. "Il faut en ceci," dit-il, "tout accorder a leurs adversaires, les surpasser meme en severite, ne regarder a leurs accusations que pour y ajouter, s'ils en oublient; et puis les sommer de dresser, a leur tour, le compte des erreurs, des crimes, et des maux de ces temps et de ces pouvoirs qu'ils ont pris sous leur garde."—Revue de Paris, xvi. 303, on Guizot. Quant aux nouveautes mises en oeuvre par la Revolution Francaise on les retrouve une a une, en remontant d'age en age, chez les philosophes du XVIIIe siecle, chez les grands penseurs du XVIe, chez certains Peres d'Eglise et jusque dans la Republique de Platon.—En presence de cette belle continuite de l'histoire, qui ne fait pas plus de sauts que la nature, devant cette solidarite necessaire des revolutions avec le passe qu'elles brisent.—KRANTZ, Revue Politique, xxxiii. 264. L'esprit du XIXe siecle est de comprendre et de juger les choses du passe. Notre oeuvre est d'expliquer ce que le XVIIIe siecle avait mission de nier.—VACHEROT, De la Democratie, pref., 28.
[57] La commission recherchera, dans toutes les parties des archives pontificales, les pieces relatives a l'abus que les papes ont fait de leur ministere spirituel contre l'autorite des souverains et la tranquillite des peuples.—DAUNOU, Instructions, Jan. 3, 1811. LABORDE, Inventaires, p. cxii.
[58] Aucun des historiens remarquables de cette epoque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimes, aux sources primitives, la plupart inedites alors, aux manuscrits de nos bibliotheques, aux documents de nos archives.—MICHELET, Histoire de France, 1869, i. 2.
[59] Doch besteht eine Grenze, wo die Geschichte aufhoert und das Archiv anfaengt, und die von der Geschichtschreibung nicht ueberschritten werden sollte. Unsere Zeit, 1866, ii. 635. Il faut avertir nos jeunes historiens a la fois de la necessite ineluctable du document et, d'autre part, du danger qu'il presente.—M. HANOTAUX.
[60] This process consists in determining with documentary proofs, and by minute investigations duly set forth, the literal, precise, and positive inferences to be drawn at the present day from every authentic statement, without regard to commonly received notions, to sweeping generalities, or to possible consequences.—HARRISSE, Discovery of America, 1892, p. vi. Perhaps the time has not yet come for synthetic labours in the sphere of History. It may be that the student of the Past must still content himself with critical inquiries.—Ib. p. v. Few scholars are critics, few critics are philosophers, and few philosophers look with equal care on both sides of a question.—W. S. LANDOR in HOLYOAKE'S Agitator's Life, ii. 15. Introduire dans l'histoire, et sans tenir compte des passions politiques et religieuses, le doute methodique que Descartes, le premier, appliqua a l'etude de la philosophie, n'est-ce pas la une excellente methode? n'est-ce pas meme la meilleure?—CHANTELAUZE, Correspondant, 1883, i. 129. La critique historique ne sera jamais populaire. Comme elle est de toutes les sciences la plus delicate, la plus deliee, elle n'a de credit qu'aupres des esprits cultives.—CHERBULIEZ, Revue des Deux Mondes, xcvii. 517. Nun liefert aber die Kritik, wenn sie rechter Art ist, immer nur einzelne Data, gleichsam die Atome des Thatbestandes, und jede Kombination, jede Zusammenfassung und Schlussfolgerung, ohne die es doch einmal nicht abgeht, ist ein subjektiver Akt des Forschers. Demnach blieb Waitz, bei der eigenen Arbeit wie bei jener der anderen, immer hoechst mistrauisch gegen jedes Resume, jede Definition, jedes abschliessende Wort.—SYBEL, Historische Zeitschrift, lvi. 484. Mit blosser Kritik wird darin nichts ausgerichtet, denn die ist nur eine Vorarbeit, welche da aufhoert wo die echte historische Kunst anfaengt.—LASAULX, Philosophie der Kuenste, 212.
[61] The only case in which such extraneous matters can be fairly called in is when facts are stated resting on testimony; then it is not only just, but it is necessary for the sake of truth, to inquire into the habits of mind of him by whom they are adduced.—BABBAGE, Bridgewater Treatise, p. xiv.
[62] There is no part of our knowledge which it is more useful to obtain at first hand—to go to the fountain-head for—than our knowledge of History.—J. S. MILL, Inaugural Address, 34. The only sound intellects are those which, in the first instance, set their standard of proof high.—J. S. MILL, Examination of Hamilton's Philosophy, 525.
[63] There are so few men mentally capable of seeing both sides of a question; so few with consciences sensitively alive to the obligation of seeing both sides; so few placed under conditions either of circumstance or temper, which admit of their seeing both sides.—GREG, Political Problems, 1870, 173. Il n'y a que les Allemands qui sachent etre aussi completement objectifs. Ils se dedoublent, pour ainsi dire, en deux hommes, l'un qui a des principes tres arretes et des passions tres vives, l'autre qui sait voir et observer comme s'il n'en avait point.—LAVELEYE, Revue des Deux Mondes, 1868, i. 431. L'ecrivain qui penche trop dans le sens ou il incline, et qui ne se defie pas de ses qualites presque autant que ses defauts, cet ecrivain tourne a la maniere.—SCHERER, Melanges, 484. Il faut faire volte-face, et vivement, franchement, tourner le dos au moyen age, a ce passe morbide, qui, meme quand il n'agit pas, influe terriblement par la contagion de la mort. Il ne faut ni combattre, ni critiquer, mais oublier. Oublions et marchons!—MICHELET, La Bible de l'Humanite, 483. It has excited surprise that Thucydides should speak of Antiphon, the traitor to the democracy, and the employer of assassins, as "a man inferior in virtue to none of his contemporaries." But neither here nor elsewhere does Thucydides pass moral judgments.—JOWETT, Thucydides, ii. 501.
[64] Non theologi provinciam suscepimus; scimus enim quantum hoc ingenii nostri tenuitatem superet: ideo sufficit nobis [Greek: to hoti] fideliter ex antiquis auctoribus retulisse.—MORINUS, De Poenitentia, ix. 10.—Il faut avouer que la religion chretienne a quelque chose d'etonnant! C'est parce que vous y etes ne, dira-t-on. Tant s'en faut, je me roidis contre par cette raison-la meme, de peur que cette prevention ne me suborne.—PASCAL, Pensees, XVI., 7.—I was fond of Fleury for a reason which I express in the advertisement; because it presented a sort of photograph of ecclesiastical history without any comment upon it. In the event, that simple representation of the early centuries had a good deal to do with unsettling me.—NEWMAN, Apologia, 152.—Nur was sich vor dem Richterstuhl einer aechten, unbefangenen, nicht durch die Brille einer philosophischen oder dogmatischen Schule stehenden Wissenschaft als wahr bewaehrt, kann zur Erbauung, Belehrung und Warnung tuechtig seyn.—NEANDER, Kirchengeschichte, i. p. vii. Wie weit bei katholischen Publicisten bei der Annahme der Ansicht von der Staatsanstalt apologetische Gesichtspunkte massgebend gewesen sind, mag dahingestellt bleiben. Der Historiker darf sich jedoch nie durch apologetische Zwecke leiten lassen; sein einziges Ziel soll die Ergruendungder Wahrheit sein.—PASTOR, Geschichte der Paebste, ii. 545. Church history falsely written is a school of vainglory, hatred, and uncharitableness; truly written, it is a discipline of humility, of charity, of mutual love.—SIR W. HAMILTON, Discussions, 506. The more trophies and crowns of honour the Church of former ages can be shown to have won in the service of her adorable head, the more tokens her history can be brought to furnish of his powerful presence in her midst, the more will we be pleased and rejoice, Protestant though we be.—NEVIN, Mercersburg Review, 1851, 168. S'il est une chose a laquelle j'ai donne tous mes soins, c'est a ne pas laisser influencer mes jugements par les opinions politiques ou religieuses; que si j'ai quelquefois peche par quelque exces, c'est par la bienveillance pour les oeuvres de ceux qui pensent autrement que moi.—MONOD, R. Hist., xvi. 184. Nous n'avons nul interet a faire parler l'histoire en faveur de nos propres opinions. C'est son droit imprescriptible que le narrateur reproduise tous les faits sans aucune reticence et range toutes les evolutions dans leur ordre naturel. Notre recit restera completement en dehors des preoccupations de la dogmatique et des declamations de la polemique. Plus les questions auxquelles nous aurons a toucher agitent et passionnent de nos jours les esprits, plus il est du devoir de l'historien de s'effacer devant les faits qu'il veut faire connaitre.—REUSS, Nouvelle Revue de Theologie, vi. 193, 1860. To love truth for truth's sake is the principal part of human perfection in this world, and the seed plot of all other virtues.—LOCKE, Letter to Collins. Il n'est plus possible aujourd'hui a l'historien d'etre national dans le sens etroit du mot. Son patriotisme a lui c'est l'amour de la verite. Il n'est pas l'homme d'une race ou d'un pays, il est l'homme de tous les pays, il parle au nom de la civilisation generale.—LANFREY, Hist. de Nap., iii. 2, 1870. Juger avec les parties de soi-meme qui sont le moins des formes du temperament, et le plus des facultes penetrees et modelees par l'experience, par l'etude, par l'investigation, par le non-moi.—FAGUET, R. de Paris, i. 151. Aucun critique n'est aussi impersonnel que lui, aussi libre de parti pris et d'opinions preconcues, aussi objectif.—Il ne mele ou parait meler a ses appreciations ni inclinations personnelles de gout ou d'humeur, ou theories d'aucune sorte.—G. MONOD, of Faguet, Revue Historique, xlii. 417. On dirait qu'il a peur, en generalisant ses observations, en systematisant ses connaissances, de meler de lui-meme aux choses.—Je lis tout un volume de M. Faguet, sans penser une fois a M. Faguet: je ne vois que les originaux qu'il montre.—J'envisage toujours une realite objective, jamais l'idee de M. Faguet, jamais la doctrine de M. Faguet.—LANSON, Revue Politique, 1894, i. 98.
[65] It should teach us to disentangle principles first from parties, and again from one another; first of all as showing how imperfectly all parties represent their own principles, and then how the principles themselves are a mingled tissue.—ARNOLD, Modern History, 184. I find it a good rule, when I am contemplating a person from whom I want to learn, always to look out for his strength, being confident that the weakness will discover itself.—MAURICE, Essays, 305. We may seek for agreement somewhere with our neighbours, using that as a point of departure for the sake of argument. It is this latter course that I wish here to explain and defend. The method is simple enough, though not yet very familiar.—It aims at conciliation; it proceeds by making the best of our opponent's case, instead of taking him at his worst.—The most interesting part of every disputed question only begins to appear when the rival ideals admit each other's right to exist.—A. SIDGWICK, Distinction and the Criticism of Beliefs, 1892, 211. That cruel reticence in the breasts of wise men which makes them always hide their deeper thought.—RUSKIN, Sesame and Lilies, i. 16. Je offener wir die einzelnen Wahrheiten des Sozialismus anerkennen, desto erfolgreicher koennen wir seine fundamentalen Unwahrheiten widerlegen.—ROSCHER, Deutsche Vierteljahrschrift, 1849, i. 177.
[66] Dann habe ihn die Wahrnehmung, dass manche Angaben in den historischen Romanen Walter Scott's, mit den gleichzeitigen Quellen im Widerspruch standen, "mit Erstaunen" erfuellt, und ihn zu dem Entschlusse gebracht, auf das Gewissenhafteste an der Ueberlieferung der Quellen festzuhalten.—SYBEL, Gedaechtnissrede auf Ranke. Akad. der Wissenschaften, 1887, p. 6. Sich frei zu halten von allem Widerschein der Gegenwart, sogar, soweit das menschenmoeglich, von dem der eignen subjectiven Meinung in den Dingen des Staates, der Kirche und der Gesellschaft.—A. DOVE, Im Neuen Reich, 1875, ii. 967. Wir sind durchaus nicht fuer die leblose und schemenartige Darstellungsweise der Ranke'schen Schule eingenommen; es wird uns immer kuehl bis ans Herz heran, wenn wir derartige Schilderungen der Reformation und der Revolution lesen, welche so ganz im kuehlen Element des Pragmatismus sich bewegen und dabei so ganz Undinenhaft sind und keine Seele haben.—Wir lassen es uns lieber gefallen, dass die Maenner der Geschichte hier und dort gehofmeistert werden, als dass sie uns mit Glasaugen ansehen, so meisterhaft immer die Kunst sein mag die sie ihnen eingesetzt hat.—GOTTSCHALL, Unsere Zeit, 1866, ii. 636, 637. A vivre avec des diplomates, il leur a pris des qualites qui sont un defaut chez un historien. L'historien n'est pas un temoin, c'est un juge; c'est a lui d'accuser et de condamner au nom du passe opprime et dans l'interet de l'avenir.—LABOULAYE on RANKE. Debats, January 12, 1852.
[67] Un theologien qui a compose une eloquente histoire de la Reformation, rencontrant a Berlin un illustre historien qui, lui aussi, a raconte Luther et le XVIe siecle, l'embrassa avec effusion en le traitant de confrere. "Ah! permettez," lui repondit l'autre en se degageant, "il y a une grande difference entre nous: vous etes avant tout chretien, et je suis avant tout historien."—CHERBULIEZ, Revue des Deux Mondes, 1872, i. 537.
[68] Nackte Wahrheit ohne allen Schmuck; gruendliche Erforschung des Einzelnen; das Uebrige, Gott befohlen.—Werke, xxxiv. 24. Ce ne sont pas les theories qui doivent nous servir de base dans la recherche des faits, mais ce sont les faits qui doivent nous servir de base pour la composition des theories.—VINCENT, Nouvelle Revue de Theologie, 1859, ii. 252.
[69] Die zwanglose Anordnungs—die leichte und leise Andeutungskunst des grossen Historikers voll zu wuerdigen, hinderte ihn in frueherer Zeit sein Beduerfniss nach scharfer begrifflicher Ordnung und Ausfuehrung, spaeter, und in immer zunehmenden Grade, sein Sinn fuer strenge Sachlichkeit, und genaue Erforschung der ursaechlichen Zusammenhaenge, noch mehr aber regte sich seine geradherzige Offenheit seine maennliche Ehrlichkeit, wenn er hinter den fein verstrichenen Farben der Rankeschen Erzaehlungsbilder die gedeckte Haltung des klugen Diplomaten zu entdecken glaubte.—HAYM, Duncker's Leben, 437. The ground of criticism is indeed, in my opinion, nothing else but distinct attention, which every reader should endeavour to be master of.—HARE, Dec., 1736, Warburton's Works, xiv. 98. Wenn die Quellenkritik so verstanden wird, als sei sie der Nachweis, wie ein Autor den andern benutzt hat, so ist das nur ein gelegentliches Mittel—eins unter anderen—ihre Aufgabe, den Nachweis der Richtigkeit zu loesen oder vorzubereiten.—DROYSEN, Historik, 18.
[70] L'esprit scientifique n'est autre en soi que l'instinct du travail et de la patience, le sentiment de l'ordre, de la realite et de la mesure.—PAPILLON, R. des Deux Mondes, 1873, v. 704. Non seulement les sciences, mais toutes les institutions humaines s'organisent de meme, et sous l'empire des memes idees regulatrices.—COURNOT, Idees Fondamentales, i. 4. There is no branch of human work whose constant laws have not close analogy with those which govern every other mode of man's exertion. But more than this, exactly as we reduce to greater simplicity and surety any one group of these practical laws, we shall find them passing the mere condition of connection or analogy, and becoming the actual expression of some ultimate nerve or fibre of the mighty laws which govern the moral world.—RUSKIN, Seven Lamps, 4. The sum total of all intellectual excellence is good sense and method. When these have passed into the instinctive readiness of habit, when the wheel revolves so rapidly that we cannot see it revolve at all, then we call the combination genius. But in all modes alike, and in all professions, the two sole component parts, even of genius, are good sense and method.—COLERIDGE, June, 1814, Mem. of Coleorton, ii. 172. Si l'exercice d'un art nous empeche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences: la connoissance d'une verite nous aide a en decouvrir une autre.—Toutes les sciences sont tellement liees ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes a la fois que d'en apprendre une seule en la detachant des autres.—Il ne doit songer qu'a augmenter les lumieres naturelles de sa raison, non pour resoudre telle ou telle difficulte de l'ecole, mais pour que dans chaque circonstance de la vie son intelligence montre d'avance a sa volonte le parti qu'elle doit prendre.—DESCARTES, OEuvres Choisies, 300, 301. Regles pour la Direction de l'Esprit. La connaissance de la methode qui a guide l'homme de genie n'est pas moins utile au progres de la science et meme a sa propre gloire, que ses decouvertes.—LAPLACE, Systeme du Monde, ii. 371. On ne fait rien sans idees preconcues, il faut avoir seulement la sagesse de ne croire a leurs deductions qu'autant que l'experience les confirme. Les idees preconcues, soumises au controle severe de l'experimentation, sont la flamme vivante des sciences d'observation; les idees fixes en sont le danger.—PASTEUR, in Histoire d'un Savant, 284. Douter des verites humaines, c'est ouvrir la porte aux decouvertes; en faire des articles de foi, c'est la fermer.—DUMAS, Discours, i. 123.
[71] We should not only become familiar with the laws of phenomena within our own pursuit, but also with the modes of thought of men engaged in other discussions and researches, and even with the laws of knowledge itself, that highest philosophy.—Above all things, know that we call you not here to run your minds into our moulds. We call you here on an excursion, on an adventure, on a voyage of discovery into space as yet uncharted.—ALLBUTT, Introductory Address at St. George's, October 1889. Consistency in regard to opinions is the slow poison of intellectual life.—DAVY, Memoirs, 68.
[72] Ce sont vous autres physiologistes des corps vivants, qui avez appris a nous autres physiologistes de la societe (qui est aussi un corps vivant) la maniere de l'observer et de tirer des consequences de nos observations.—J. B. SAY to DE CANDOLLE, June 1, 1827.—DE CANDOLLE, Memoires, 567.
[73] Success is certain to the pure and true: success to falsehood and corruption, tyranny and aggression, is only the prelude to a greater and an irremediable fall.—STUBBS, Seventeen Lectures, 20. The Carlylean faith, that the cause we fight for, so far as it is true, is sure of victory, is the necessary basis of all effective activity for good.—CAIRD, Evolution of Religion, ii. 43. It is the property of truth to be fearless, and to prove victorious over every adversary. Sound reasoning and truth, when adequately communicated, must always be victorious over error.—GODWIN, Political Justice (Conclusion). Vice was obliged to retire and give place to virtue. This will always be the consequence when truth has fair play. Falsehood only dreads the attack, and cries out for auxiliaries. Truth never fears the encounter; she scorns the aid of the secular arm, and triumphs by her natural strength.—FRANKLIN, Works, ii. 292. It is a condition of our race that we must ever wade through error in our advance towards truth: and it may even be said that in many cases we exhaust almost every variety of error before we attain the desired goal.—BABBAGE, Bridgewater Treatise, 27. Les hommes ne peuvent, en quelque genre que ce soit, arriver a quelque chose de raisonnable qu'apres avoir, en ce meme genre, epuise toutes les sottises imaginables. Que de sottises ne dirions-nous pas maintenant, si les anciens ne les avaient pas deja dites avant nous, et ne nous les avaient, pour ainsi dire, enlevees!—FONTENELLE. Without premature generalisations the true generalisation would never be arrived at.—H. SPENCER, Essays, ii. 57. The more important the subject of difference, the greater, not the less, will be the indulgence of him who has learned to trace the sources of human error,—of error, that has its origin not in our weakness and imperfection merely, but often in the most virtuous affections of the heart.—BROWN, Philosophy of the Human Mind, i. 48, 1824. Parmi les chatiments du crime qui ne lui manquent jamais, a cote de celui que lui inflige la conscience, l'histoire lui en inflige un autre encore, eclatant et manifeste, l'impuissance.—COUSIN, Phil. Mod. ii. 24. L'avenir de la science est garanti; car dans le grand livre scientifique tout s'ajoute et rien ne se perd. L'erreur ne fonde pas; aucune erreur ne dure tres longtemps.—RENAN, Feuilles Detachees, xiii. Toutes les fois que deux hommes sont d'un avis contraire sur la meme chose, a coup sur, l'un ou l'autre se trompe; bien plus, aucun ne semble posseder la verite; car si les raisons de l'un etoient certaines et evidentes, il pourroit les exposer a l'autre de telle maniere qu'il finiroit par le convaincre egalement.—DESCARTES, Regles: OEuvres Choisies, 302. Le premier principe de la critique est qu'une doctrine ne captive ses adherents que par ce qu'elle a de legitime.—RENAN, Essais de Morale, 184. Was dem Wahn solche Macht giebt ist wirklich nicht er selbst, sondern die ihm zu Grunde liegende und darin nur verzerrte Wahrheit.—FRANTZ, Schelling's Philosophie, i. 62. Quand les hommes ont vu une fois la verite dans son eclat, ils ne peuvent plus l'oublier. Elle reste debout, et tot ou tard elle triomphe, parce qu'elle est la pensee de Dieu et le besoin du monde.—MIGNET, Portraits, ii. 295. C'est toujours le sens commun inapercu qui fait la fortune des hypotheses auxquelles il se mele.—COUSIN, Fragments Phil. i. 51. Preface of 1826. Wer da sieht wie der Irrthum selbst ein Traeger mannigfaltigen und bleibenden Fortschritts wird, der wird auch nicht so leicht aus dem thatsaechlichen Fortschritt der Gegenwart auf Unumstoesslichkeit unserer Hypothesen schliessen.—Das richtigste Resultat der geschichtlichen Betrachtung ist die akademische Ruhe, mit welcher unsere Hypothesen und Theorieen ohne Feindschaft und ohne Glauben als das betrachtet werden was sie sind; als Stufen in jener unendlichen Annaeherung an die Wahrheit, welche die Bestimmung unserer intellectuellen Entwicklung zu sein scheint.—LANGE, Geschichte des Materialismus, 502, 503. Hominum errores divina providentia reguntur, ita ut saepe male jacta bene cadant.—LEIBNIZ, ed. Klopp, i., p. lii. Sainte-Beuve n'etait meme pas de la race des liberaux, c'est-a-dire de ceux qui croient que, tout compte fait, et dans un etat de civilisation donne, le bien triomphe du mal a armes egales, et la verite de l'erreur.—D'HAUSSONVILLE, Revue des Deux Mondes, 1875, i. 567. In the progress of the human mind, a period of controversy amongst the cultivators of any branch of science must necessarily precede the period of unanimity.—TORRENS, Essay on the Production of Wealth, 1821, p. xiii. Even the spread of an error is part of the wide-world process by which we stumble into mere approximations to truth.—L. STEPHEN, Apology of an Agnostic, 81. Errors, to be dangerous, must have a great deal of truth mingled with them; it is only from this alliance that they can ever obtain an extensive circulation.—S. SMITH, Moral Philosophy, 7. The admission of the few errors of Newton himself is at least of as much importance to his followers in science as the history of the progress of his real discoveries.—YOUNG, Works, iii. 621. Error is almost always partial truth, and so consists in the exaggeration or distortion of one verity by the suppression of another, which qualifies and modifies the former.—MIVART, Genesis of Species, 3. The attainment of scientific truth has been effected, to a great extent, by the help of scientific errors.—HUXLEY: WARD, Reign of Victoria, ii. 337. Jede neue tief eingreifende Wahrheit hat meiner Ansicht nach erst das Stadium der Einseitigkeit durchzumachen.—IHERING, Geist des R. Rechts, ii. 22. The more readily we admit the possibility of our own cherished convictions being mixed with error, the more vital and helpful whatever is right in them will become.—RUSKIN, Ethics of the Dust, 225. They hardly grasp the plain truth unless they examine the error which it cancels.—CORY, Modern English History, 1880, i. 109. Nur durch Irrthum kommen wir, der eine kuerzeren und gluecklicheren Schrittes, als der andere, zur Wahrheit; und die Geschichte darf nirgends diese Verirrungen uebergehen, wenn sie Lehrerin und Warnerin fuer die nachfolgenden Geschlechter werden will.—Muenchner Gel. Anzeigen, 1840, i. 737.
[74] Wie die Weltgeschichte das Weltgericht ist, so kann in noch allgemeinerem Sinne gesagt werden, dass das gerechte Gericht, d.h. die wahre Kritik einer Sache, nur in ihrer Geschichte liegen kann. Insbesondere in der Hinsicht lehrt die Geschichte denjenigen, der ihr folgt, ihre eigene Methode, dass ihr Fortschritt niemals ein reines Vernichten, sondern nur ein Aufheben im philosophischen Sinne ist.—STRAUSS, Hallische Jahrbuecher, 1839, 120.
[75] Dans tous les livres qu'il lit, et il en devore des quantites, Darwin ne note que les passages qui contrarient ses idees systematiques.—Il collectionne les difficultes, les cas epineux, les critiques possibles.—VERNIER, Le Temps, 6 Decembre, 1887. Je demandais a un savant celebre ou il en etait de ses recherches. "Cela ne marche plus," me dit-il, "je ne trouve plus de faits contradictoires." Ainsi le savant cherche a se contredire lui-meme pour faire avancer sa pensee.—JANET, Journal des Savants, 1892, 20. Ein Umstand, der uns die Selbstaendigkeit des Ganges der Wissenschaft anschaulich machen kann, ist auch der: dass der Irrthum, wenn er nur gruendlich behandelt wird, fast ebenso foerdernd ist als das Finden der Wahrheit, denn er erzeugt fortgesetzten Widerspruch.—BAER, Blicke auf die Entwicklung der Wissenschaft, 120. It is only by virtue of the opposition which it has surmounted that any truth can stand in the human mind.—BISHOP TEMPLE; KINGLAKE, Crimea, Winter Troubles, app. 104. I have for many years found it expedient to lay down a rule for my own practice, to confine my reading mainly to those journals the general line of opinions in which is adverse to my own.—HARE, Means of Unity, i. 19. Kant had a harder struggle with himself than he could possibly have had with any critic or opponent of his philosophy.—CAIRD, Philosophy of Kant, 1889, i. p. ix.
[76] The social body is no more liable to arbitrary changes than the individual body.—A full perception of the truth that society is not a mere aggregate, but an organic growth, that it forms a whole the laws of whose growth can be studied apart from those of the individual atom, supplies the most characteristic postulate of modern speculation.—L. STEPHEN, Science of Ethics, 31. Wie in dem Leben des Einzelnen Menschen kein Augenblick eines vollkommenen Stillstandes wahrgenommen wird, sondern stete organische Entwicklung, so verhaelt es sich auch in dem Leben der Voelker, und in jedem einzelnen Element, woraus dieses Gesammtleben besteht. So finden wir in der Sprache stete Fortbildung und Entwicklung, und auf gleiche Weise in dem Recht. Und auch diese Fortbildung steht unter demselben Gesetz der Erzeugung aus innerer Kraft und Nothwendigkeit, unabhaengig von Zufall und individueller Willkuer, wie die urspruengliche Entstehung.—SAVIGNY, System, i. 16, 17. Seine eigene Entdeckung, dass auch die geistige Produktion, bis in einem gewissen Punkte wenigstens, unter dem Gesetze der Kausalitaet steht, dass jedeiner nur geben kann was er hat, nur hat was er irgendwoher bekommen, muss auch fuer ihn selber gelten.—BEKKER, Das Recht des Besitzes bei den Roemern, 3, 1880. Die geschichtliche Wandlung des Rechts, in welcher vergangene Jahrhunderte halb ein Spiel des Zufalls und halb ein Werk vernuenftelnder Willkuer sahen, als gesetzmaessige Entwickelung zu begreifen, war das unsterbliche Verdienst der von Maennern wie Savigny, Eichhorn und Jacob Grimm gefuehrten historischen Rechtsschule.—GIERKE, Rundschau, xviii. 205.
[77] The only effective way of studying what is called the philosophy of religion, or the philosophical criticism of religion, is to study the history of religion. The true science of war is the history of war, the true science of religion is, I believe, the history of religion.—M. MUeLLER, Theosophy, 3, 4. La theologie ne doit plus etre que l'histoire des efforts spontanes tentes pour resoudre le probleme divin. L'histoire, en effet, est la forme necessaire de la science de tout ce qui est soumis aux lois de la vie changeante et successive. La science de l'esprit humain, c'est de meme, l'histoire de l'esprit humain.—RENAN, Averroes, Pref. vi.
[78] Political economy is not a science, in any strict sense, but a body of systematic knowledge gathered from the study of common processes, which have been practised all down the history of the human race in the production and distribution of wealth.—BONAMY PRICE, Social Science Congress, 1878. Such a study is in harmony with the best intellectual tendencies of our age, which is, more than anything else, characterized by the universal supremacy of the historical spirit. To such a degree has this spirit permeated all our modes of thinking, that with respect to every branch of knowledge, no less than with respect to every institution and every form of human activity, we almost instinctively ask, not merely what is its existing condition, but what were its earliest discoverable germs, and what has been the course of its development.—INGRAM, History of Political Economy, 2. Wir dagegen stehen keinen Augenblick an, die Nationaloekonomie fuer eine reine Erfahrungswissenschaft zu erklaeren, und die Geschichte ist uns daher nicht Huelfsmittel, sondern Gegenstand selber.—ROSCHER, Deutsche Vierteljahrschrift, 1849, i. 182. Der bei weitem groesste Theil menschlicher Irrthuemer beruhet darauf, dass man zeitlich und oertlich Wahres oder Heilsames fuer absolut wahr oder heilsam ausgiebt. Fuer jede Stufe der Volksentwickelung passt eine besondere Staatsverfassung, die mit allen uebrigen Verhaeltnissen des Volks als Ursache und Wirkung auf's Innigste verbunden ist; so passt auch fuer jede Entwickelungsstufe eine besondere Landwirthschaftsverfassung.—ROSCHER, Archiv f. p. Oek., viii., 2 Heft 1845. Seitdem vor allen Roscher, Hildebrand und Knies den Werth, die Berechtigung und die Nothwendigkeit derselben unwiderleglich dargethan, hat sich immer allgemeiner der Gedanke Bahn gebrochen dass diese Wissenschaft, die bis dahin nur auf die Gegenwart, auf die Erkenntniss der bestehenden Verhaeltnisse und die in ihnen sichtbaren Gesetze den Blick gerichtet hatte, auch in die Vergangenheit, in die Erforschung der bereits hinter uns liegenden wirthschaftlichen Entwicklung der Voelker sich vertiefen muesse.—SCHOeNBERG, Jahrbuecher f. Nationaloekonomie und Statistik, Neue Folge, 1867, i. 1. Schmoller, moins dogmatique et mettant comme une sorte de coquetterie a etre incertain, demontre, par les faits, la faussete ou l'arbitraire de tous ces postulats, et laisse l'economie politique se dissoudre dans l'histoire.—BRETON, R. de Paris, ix. 67. Wer die politische Oekonomie Feuerlands unter dieselben Gesetze bringen wollte mit der des heutigen Englands, wuerde damit augenscheinlich nichts zu Tage foerdern als den allerbanalsten Gemeinplatz. Die politische Oekonomie ist somit wesentlich eine historische Wissenschaft. Sie behandelt einen geschichtlichen, das heisst einen stets wechselnden Stoff. Sie untersucht zunaechst die besondern Gesetze jeder einzelnen Entwicklungsstufe der Produktion und des Austausches, und wird erst am Schluss dieser Untersuchung die wenigen, fuer Produktion und Austausch ueberhaupt geltenden, ganz allgemeinen Gesetze aufstellen koennen.—ENGELS, Duehrings Umwaelzung der Wissenschaft, 1878, 121.
[79] History preserves the student from being led astray by a too servile adherence to any system.—WOLOWSKI. No system can be anything more than a history, not in the order of impression, but in the order of arrangement by analogy.—DAVY, Memoirs, 68. Avec des materiaux si nombreux et si importants, il fallait bien du courage pour resister a la tentation de faire un systeme. De Saussure eut ce courage, et nous en ferons le dernier trait et le trait principal de son eloge.—CUVIER, Eloge de Saussure, 1810.
[80] C'etait, en 1804, une idee heureuse et nouvelle, d'appeler l'histoire au secours de la science, d'interroger les deux grandes ecoles rivales au profit de la verite.—COUSIN, Fragments Litteraires, 1843, 95, on Degerando. No branch of philosophical doctrine, indeed, can be fairly investigated or apprehended apart from its history. All our systems of politics, morals, and metaphysics would be different if we knew exactly how they grew up, and what transformations they have undergone; if we knew, in short, the true history of human ideas.—CLIFFE LESLIE, Essays in Political and Moral Philosophy, 1879, 149. The history of philosophy must be rational and philosophic. It must be philosophy itself, with all its elements, in all their relations, and under all their laws represented in striking characters by the hands of time and of history, in the manifested progress of the human mind.—SIR WILLIAM HAMILTON, Edin. Rev. l. 200, 1829. Il n'est point d'etude plus instructive, plus utile que l'etude de l'histoire de la philosophie; car on y apprend a se desabuser des philosophes, et l'on y desapprend la fausse science de leurs systemes.—ROYER COLLARD, OEuvres de Reid, iv. 426. On ne peut guere echapper a la conviction que toutes les solutions des questions philosophiques n'aient ete developpees ou indiquees avant le commencement du dix-neuvieme siecle, et que par consequent il ne soit tres difficile, pour ne pas dire impossible, de tomber, en pareille matiere, sur une idee neuve de quelque importance. Or si cette conviction est fondee, il s'ensuit que la science est faite.—JOUFFROY, in DAMIRON, Philosophie du XIXe Siecle, 363. Le but dernier de tous mes efforts, l'ame de mes ecrits et de tout mon enseignement, c'est l'identite de la philosophie et de son histoire.—COUSIN, Cours de 1829. Ma route est historique, il est vrai, mais mon but est dogmatique; je tends a une theorie, et cette theorie je la demande a l'histoire.—COUSIN, Ph. du XVIIIe Siecle, 15. L'histoire de la philosophie est contrainte d'emprunter d'abord a la philosophie la lumiere qu'elle doit lui rendre un jour avec usure.—COUSIN, Du Vrai, 1855, 14. M. Cousin, durant tout son professorat de 1816 a 1829, a pense que l'histoire de la philosophie etait la source de la philosophie meme. Nous ne croyons pas exagerer en lui pretant cette opinion.—B. ST. HILAIRE, Victor Cousin, i. 302. Il se hata de convertir le fait en loi, et proclama que la philosophie, etant identique a son histoire, ne pouvait avoir une loi differente, et etait vouee a jamais a l'evolution fatale des quatre systemes, se contredisant toujours, mais se limitant, et se moderant, par cela meme de maniere a maintenir l'equilibre, sinon l'harmonie de la pensee humaine.—VACHEROT, Revue des Deux Mondes, 1868, iii. 957. Er hat ueberhaupt das unvergaengliche Verdienst, zuerst in Frankreich zu der Erkenntniss gelangt zu sein, dass die menschliche Vernunft nur durch das Studium des Gesetzes ihrer Entwickelungen begriffen werden kann.—LAUSER, Unsere Zeit, 1868, i. 459. Le philosophe en quete du vrai en soi, n'est plus reduit a ses conceptions individuelles; il est riche du tresor amasse par l'humanite.—BOUTROUX, Revue Politique, xxxvii. 802. L'histoire, je veux dire l'histoire de l'esprit humain, est en ce sens la vraie philosophie de notre temps.—RENAN, Etudes de Morale, 83. Die Philosophie wurde eine hoechst bedeutende Huelfswissenschaft der Geschichte, sie hat ihre Richtung auf das Allgemeine gefoerdert, ihren Blick fuer dasselbe geschaerft, und sie, wenigstens durch ihre Vermittlung, mit Gesichtspuncten, Ideen, bereichert die sie aus ihrem eigenen Schoosse sobald noch nicht erzeugt haben wuerde. Weit die fruchtbarste darunter war die aus der Naturwissenschaft geschoepfte Idee des organischen Lebens, dieselbe auf der die neueste Philosophie selbst beruht. Die seit zwei bis drei Jahrzehnten in der Behandlung der Geschichte eingetretene durchgreifende Veraenderung, wie die voellige Umgestaltung so mancher anderen Wissenschaft ... ist der Hauptsache nach ihr Werk.—HAUG, Allgemeine Geschichte, 1841, i. 22. Eine Geschichte der Philosophie in eigentlichen Sinne wurde erst moeglich als man an die Stelle der Philosophen deren Systeme setzte, den inneren Zusammenhang zwischen diesen feststellte und—wie Dilthey sagt—mitten in Wechsel der Philosophien ein siegreiches Fortschreiten zur Wahrheit nachwies. Die Gesammtheit der Philosophie stellt sich also dar als eine geschichtliche Einheit.—SAUL, Rundschau, Feb. 1894, 307. Warum die Philosophie eine Geschichte habe und haben muesse, blieb uneroertert, ja ungeahnt, dass die Philosophie am meisten von allen Wissenschaften historisch sei, denn man hatte in der Geschichte den Begriff der Entwicklung nicht entdeckt.—MARBACH, Griechische Philosophie, 15. Was bei oberflaechlicher Betrachtung nur ein Gewirre einzelner Personen und Meinungen zu sein schien, zeigt sich bei genauerer und gruendlicherer Untersuchung als eine geschichtliche Entwicklung, in der alles, bald naeher, bald entfernter, mit allem anderen zusammenhaengt.—ZELLER, Rundschau, Feb. 1894, 307. Nur die Philosophie, die an die geschichtliche Entwickelung anknuepft kann auf bleibenden Erfolg auch fuer die Zukunft rechnen und fortschreiten zu dem, was in der bisherigen philosophischen Entwickelung nur erst unvollkommen erreicht oder angestrebt worden ist. Kann sich doch die Philosophie ueberhaupt und insbesondere die Metaphysik ihrer eigenen geschichtlichen Entwickelung nicht entschlagen, sondern hat eine Geschichte der Philosophie als eigene und zwar zugleich historische und spekulative Disziplin, in deren geschichtlichen Entwickelungsphasen und geschichtlich aufeinanderfolgenden Systemen der Philosophen die neuere Spekulation seit Schelling and Hegel zugleich die Philosophie selbst als ein die verschiedenen geschichtlichen Systeme umfassendes ganzes in seiner dialektischen Gliederung erkannt hat.—GLOATZ, Spekulative Theologie, i. 23. Die heutige Philosophie fuehrt uns auf einen Standpunkt von dem aus die philosophische Idee als das innere Wesen der Geschichte selbst erscheint. So trat an die Stelle einer abstrakt philosophischen Richtung, welche das Geschichtliche verneinte, eine abstrakt geschichtliche Richtung welche das Philosophische verlaeugnete. Beide Richtungen sind als ueberschrittene und besiegte zu betrachten.—BERNER, Strafrecht, 75. Die Geschichte der Philosophie hat uns fast schon die Wissenschaft der Philosophie selbst ersetzt.—HERMANN, Phil. Monatshefte, ii. 198, 1889.
[81] Le siecle actuel sera principalement caracterise par l'irrevocable preponderance de l'histoire, en philosophie, en politique, et meme en poesie.—COMTE, Politique Positive, iii. 1.
[82] The historical or comparative method has revolutionized not only the sciences of law, mythology, and language, of anthropology and sociology, but it has forced its way even into the domain of philosophy and natural science. For what is the theory of evolution itself, with all its far-reaching consequences, but the achievement of the historical method?—PROTHERO, Inaugural. National Review, Dec. 1894, 461. To facilitate the advancement of all the branches of useful science, two things seem to be principally requisite. The first is, an historical account of their rise, progress, and present state. Without the former of these helps, a person every way qualified for extending the bounds of science labours under great disadvantages; wanting the lights which have been struck out by others, and perpetually running the risk of losing his labour, and finding himself anticipated.—PRIESTLEY, History of Vision, 1772, i. Pref. i. Cuvier se proposait de montrer l'enchainement scientifique des decouvertes, leurs relations avec les grands evenements historiques, et leur influence sur les progres et le developpement de la civilisation.—DARESTE, Biographie Generale, xii. 685. Dans ses eloquentes lecons, l'histoire des sciences est devenue l'histoire meme de l'esprit humain; car, remontant aux causes de leurs progres et de leurs erreurs, c'est toujours dans les bonnes ou mauvaises routes suivies par l'esprit humain, qu'il trouve ces causes.—FLOURENS, Eloge de Cuvier, xxxi. Wie keine fortlaufende Entwickelungsreihe von nur Einem Punkte aus vollkommen aufzufassen ist, so wird auch keine lebendige Wissenschaft nur aus der Gegenwart begriffen werden koennen.—Deswegen ist aber eine solche Darstellung doch noch nicht der gesammten Wissenschaft adaequat, und sie birgt, wenn sie damit verwechselt wird, starke Gefahren der Einseitigkeit, des Dogmatismus und damit der Stagnation in sich. Diesen Gefahren kann wirksam nur begegnet werden durch die verstaendige Betrachtung der Geschichte der Wissenschaften, welche diese selbst in stetem Flusse zeigt und die Tendenz ihres Fortschreitens in offenbarer und sicherer Weise klarlegt.—ROSENBERGER, Geschichte der Physik, iii., p. vi. Die Continuitaet in der Ausbildung aller Auffassungen tritt um so deutlicher hervor, je vollstaendiger man sich damit, wie sie zu verschiedenen Zeiten waren, vertraut macht.—KOPP, Entwickelung der Chemie, 814.
[83] Die Geschichte und die Politik sind Ein und derselbe Janus mit dem Doppelgesicht, das in der Geschichte in die Vergangenheit, in der Politik in die Zukunft hinschaut.—GUeGLER'S Leben, ii. 59.
[84] The papers inclosed, which give an account of the killing of two men in the county of Londonderry; if they prove to be Tories, 'tis very well they are gone.—I think it will not only be necessary to grant those a pardon who killed them, but also that they have some reward for their own and others' encouragement.—ESSEX, Letters, 10, Jan. 10, 1675. The author of this happened to be present. There was a meeting of some honest people in the city, upon the occasion of the discovery of some attempt to stifle the evidence of the witnesses.—Bedloe said he had letters from Ireland, that there were some Tories to be brought over hither, who were privately to murder Dr. Oates and the said Bedloe. The doctor, whose zeal was very hot, could never after this hear any man talk against the plot, or against the witnesses, but he thought he was one of these Tories, and called almost every man a Tory that opposed him in discourse; till at last the word Tory became popular.—DEFOE, Edinburgh Review, l. 403.
[85] La Espana sera el primer pueblo en donde se encendera esta guerra patriotica que solo puede libertar a Europa.—Hemos oido esto en Inglaterra a varios de los que estaban alli presentes. Muchas veces ha oido lo mismo al duque de Wellington el general Don Miguel de Alava, y dicho duque refirio el suceso en una comida diplomatica que dio en Paris el duque de Richelieu en 1816.—TORENO, Historia del Levantamiento de Espana, 1838, i. 508.
[86] Nunquam propter auctoritatem illorum, quamvis magni sint nominis (supponimus scilicet semper nos cum eo agere qui scientiam historicam vult consequi), sententias quas secuti sunt ipse tamquam certas admittet, sed solummodo ob vim testimoniorum et argumentorum quibus eas confirmarunt.—DE SMEDT, Introductio ad historiam critice tractandam, 1866, i. 5.
[87] Hundert schwere Verbrechen wiegen nicht so schwer in der Schale der Unsittlichkeit, als ein unsittliches Princip.—Hallische Jahrbuecher, 1839, 308. Il faut fletrir les crimes; mais il faut aussi, et surtout, fletrir les doctrines et les systemes qui tendent a les justifier.—MORTIMER TERNAUX, Histoire de la Terreur.
[88] We see how good and evil mingle in the best of men and in the best of causes; we learn to see with patience the men whom we like best often in the wrong, and the repulsive men often in the right; we learn to bear with patience the knowledge that the cause which we love best has suffered, from the awkwardness of its defenders, so great disparagement, as in strict equity to justify the men who were assaulting it.—STUBBS, Seventeen Lectures, 97.
[89] Caeteris paribus, on trouvera tousjours que ceux qui ont plus de puissance sont sujets a pecher davantage; et il n'y a point de theoreme de geometrie qui soit plus asseure que cette proposition.—LEIBNIZ, 1688, ed. Rommel, ii. 197. Il y a toujours eu de la malignite dans la grandeur, et de l'opposition a l'esprit de l'Evangile; mais maintenant il y en a plus que jamais, et il semble que comme le monde va a sa fin, celui qui est dans l'elevation fait tous ses efforts pour dominer avec plus de tyrannie, et pour etouffer les maximes du Christianisme et le regne de Jesus-Christ, voiant qu'il s'approche.—GODEAU, Lettres, 423, March 27, 1667. There is, in fact, an unconquerable tendency in all power, save that of knowledge, acting by and through knowledge, to injure the mind of him by whom that power is exercised.—WORDSWORTH, June 22, 1817. Letters of Lake Poets, 369.
[90] I cieli han messo sulla terra due giudici delle umane azioni, la coscienza e la storia.—COLLETTA. Wenn gerade die edelsten Maenner um des Nachruhmes willen gearbeitet haben, so soll die Geschichte ihre Belohnung sein, sie auch die Strafe fuer die Schlechten.—LASAULX, Philosophie der Kuenste, 211. Pour juger ce qui est bon et juste dans la vie actuelle ou passee, il faut posseder un criterium, qui ne soit pas tire du passe ou du present, mais de la nature humaine.—AHRENS, Cours de Droit Naturel, i. 67.
[91] L'homme de notre temps! La conscience moderne! Voila encore de ces termes qui nous ramenent la pretendue philosophie de l'histoire et la doctrine du progres, quand il s'agit de la justice, c'est-a-dire de la conscience pure et de l'homme rationnel, que d'autres siecles encore que le notre ont connu.—RENOUVIER, Crit. Phil. 1873, ii. 55.
[92] Il faut pardonner aux grands hommes le marchepied de leur grandeur.—COUSIN, in J. SIMON, Nos Hommes d'Etat, 1887, 55. L'esprit du XVIIIe siecle n'a pas besoin d'apologie: l'apologie d'un siecle est dans son existence.—COUSIN, Fragments, iii. 1826. Suspendus aux levres eloquentes de M. Cousin, nous l'entendimes s'ecrier que la meilleure cause l'emportait toujours, que c'etait la loi de l'histoire, le rhythme immuable du progres.—GASPARIN, La Liberte Morale, ii. 63. Cousin verurtheilen heisst darum nichts Anderes als jenen Geist historischer Betrachtung verdammen, durch welchen das 19 Jahrhundert die revolutionaere Kritik des 18 Jahrhunderts ergaenzt, durch welchen insbesondere Deutschland die geistigen Wohlthaten vergolten hat, welche es im Zeitalter der Aufklaerung von seinen westlichen Nachbarn empfangen.—IODL, Gesch. der Ethik, ii. 295. Der Gang der Weltgeschichte steht ausserhalb der Tugend, des Lasters, und der Gerechtigkeit.—HEGEL, Werke, viii. 425. Die Vermischung des Zufaelligen im Individuum mit dem an ihm Historischen fuehrt zu unzaehligen falschen Ansichten und Urtheilen. Hierzu gehoert namentlich alles Absprechen ueber die moralische Tuechtigkeit der Individuen, und die Verwunderung, welche his zur Verzweiflung an goettlicher Gerechtigkeit sich steigert, dass historisch grosse Individuen moralisch nichtswuerdig erscheinen koennen. Die moralische Tuechtigkeit besteht in der Unterordnung alles dessen was zufaellig am Einzelnen unter das an ihm dem Allgemeinen Angehoerige.—MARBACH, Geschichte der Griechischen Philosophie, 7. Das Sittliche der Neuseelaender, der Mexikaner ist vielmehr ebenso sittlich, wie das der Griechen, der Roemer; und das Sittliche der Christen des Mittelalters ist ebenso sittlich, wie das der Gegenwart.—KIRCHMANN, Grundbegriffe des Rechts, 194. Die Geschichtswissenschaft als solche kennt nur ein zeitliches und mithin auch nur ein relatives Maass der Dinge. Alle Werthbeurtheilung der Geschichte kann daher nur relativ und aus zeitlichen Momenten fliessen, und wer sich nicht selbst taeuschen und den Dingen nicht Gewalt anthun will, muss ein fuer allemal in dieser Wissenschaft auf absolute Werthe verzichten.—LORENZ, Schlosser, 80. Only according to his faith is each man judged. Committed as this deed has been by a pure-minded, pious youth, it is a beautiful sign of the time.—DE WETTE to Sand's Mother, CHEYNE, Founders of Criticism, 44. The men of each age must be judged by the ideal of their own age and country, and not by the ideal of ours.—LECKY, Value of History, 50.
[93] La duree ici-bas, c'est le droit, c'est la sanction de Dieu.—GUIRAUD, Philosophie Catholique de l'Histoire.
[94] Ceux qui ne sont pas contens de l'ordre des choses ne scauroient se vanter d'aimer Dieu comme il faut.—Il faut toujours estre content de l'ordre du passe, parce qu'il est conforme a la volonte de Dieu absolue, qu'on connoit par l'evenement. Il faut tacher de rendre l'avenir, autant qu'il depend de nous, conforme a la volonte de Dieu presomptive.—LEIBNIZ, Werke, ed. Gerhardt, ii. 136. Ich habe damals bekannt und bekenne jetzt, dass die politische Wahrheit aus denselben Quellen zu schoepfen ist, wie alle anderen, aus dem goettlichen Willen und dessen Kundgebung in der Geschichte des Menschengeschlechts.—RADOWITZ, Neue Gespraeche, 65.
[95] A man is great as he contends best with the circumstances of his age.—FROUDE, Short Studies i. 388. La persuasion que l'homme est avant tout une personne morale et libre, et qu'ayant concu seul, dans sa conscience et devant Dieu, la regle de sa conduite, il doit s'employer tout entier a l'appliquer en lui, hors de lui, absolument, obstinement, inflexiblement, par une resistance perpetuelle opposee aux autres; et par une contrainte perpetuelle exercee sur soi, voila la grande idee anglaise.—TAINE; SOREL, Discours de Reception, 24. In jeder Zeit des Christenthums hat es einzelne Maenner gegeben, die ueber ihrer Zeit standen und von ihren Gegensaetzen nicht beruehrt wurden.—BACHMANN, Hengstenberg, i. 160. Eorum enim qui de iisdem rebus mecum aliquid ediderunt, aut solus insanio ego, aut solus non insanio; tertium enim non est, nisi (quod dicet forte aliquis) insaniamus omnes.—HOBBES, quoted by DE MORGAN, June 3, 1858, Life of Sir W. R. Hamilton, iii. 552.
[96] I have now to exhibit a rare combination of good qualities, and a steady perseverance in good conduct, which raised an individual to be an object of admiration and love to all his contemporaries, and have made him to be regarded by succeeding generations as a model of public and private virtue.—The evidence shows that upon this occasion he was not only under the influence of the most vulgar credulity, but that he violated the plainest rules of justice, and that he really was the murderer of two innocent women.—Hale's motives were most laudable.—CAMPBELL'S Lives of the Chief Justices, i. 512, 561, 566. It was not to be expected of the colonists of New England that they should be the first to see through a delusion which befooled the whole civilized world, and the gravest and most knowing persons in it.—The people of New England believed what the wisest men of the world believed at the end of the seventeenth century.—PALFREY, New England, iv. 127, 129 (also speaking of witchcraft). Il est donc bien etrange que sa severite tardive s'exerce aujourd'hui sur un homme auquel elle n'a d'autre reproche a faire que d'avoir trop bien servi l'etat par des mesures politiques, injustes peut-etre, violentes, mais qui, en aucune maniere, n'avaient l'interet personnel du coupable pour objet.—M. Hastings peut sans doute paraitre reprehensible aux yeux des etrangers, des particuliers meme, mais il est assez extraordinaire qu'une nation usurpatrice d'une partie de l'Indostan veuille meler les regles de la morale a celles d'une administration forcee, injuste et violente par essence, et a laquelle il faudrait renoncer a jamais pour etre consequent.—MALLET DU PAN, Memories, ed. Sayous, i. 102.
[97] On parle volontiers de la stabilite de la constitution anglaise. La verite est que cette constitution est toujours en mouvement et en oscillation et qu'elle se prete merveilleusement au jeu de ses differentes parties. Sa solidite vient de sa souplesse; elle plie et ne rompt pas.—BOUTMY, Nouvelle Revue, 1878, 49.
[98] This is not an age for a man to follow the strict morality of better times, yet sure mankind is not yet so debased but that there will ever be found some few men who will scorn to join concert with the public voice when it is not well grounded.—Savile Correspondence, 173.
[99] Cette proposition: L'homme est incomparablement plus porte au mal qu'au bien, et il se fait dans le monde incomparablement plus de mauvaises actions que de bonnes—est aussi certaine qu'aucun principe de metaphysique. Il est donc incomparablement plus probable qu'une action faite par un homme, est mauvaise, qu'il n'est probable qu'elle soit bonne. Il est incomparablement plus probable que ces secrets ressorts qui l'ont produite sont corrompus, qu'il n'est probable qu'ils soient honnetes. Je vous avertis que je parle d'une action qui n'est point mauvaise exterieurement.—BAYLE, OEuvres, ii. 248.
[100] A Christian is bound by his very creed to suspect evil, and cannot release himself.—His religion has brought evil to light in a way in which it never was before; it has shown its depth, subtlety, ubiquity; and a revelation, full of mercy on the one hand, is terrible in its exposure of the world's real state on the other. The Gospel fastens the sense of evil upon the mind; a Christian is enlightened, hardened, sharpened, as to evil; he sees it where others do not.—MOZLEY, Essays, i. 308. All satirists, of course, work in the direction of Christian doctrine, by the support they give to the doctrine of original sin, making a sort of meanness and badness a law of society.—MOZLEY, Letters, 333. Les critiques, meme malveillants, sont plus pres de la verite derniere que les admirateurs.—NISARD, Lit. fr., Conclusion. Les hommes superieurs doivent necessairement passer pour mechants. Ou les autres ne voient ni un defaut, ni un ridicule, ni un vice, leur implacable oeil l'apercoit.—BARBEY D'AUREVILLY, Figaro, March 31, 1888.
[101] Prenons garde de ne pas trop expliquer, pour ne pas fournir des arguments a ceux qui veulent tout excuser.—BROGLIE, Reception de Sorel, 46.
[102] The eternal truths and rights of things exist, fortunately, independent of our thoughts or wishes, fixed as mathematics, inherent in the nature of man and the world. They are no more to be trifled with than gravitation.—FROUDE, Inaugural Lecture at St. Andrews, 1869, 41. What have men to do with interests? There is a right way and a wrong way. That is all we need think about.—CARLYLE to FROUDE, Longman's Magazine, Dec. 1892, 151. As to History, it is full of indirect but very effective moral teaching. It is not only, as Bolingbroke called it, "Philosophy teaching by examples," but it is morality teaching by examples.—It is essentially the study which best helps the student to conceive large thoughts.—It is impossible to overvalue the moral teaching of History.—FITCH, Lectures on Teaching, 432. Judging from the past history of our race, in ninety-nine cases out of a hundred, war is a folly and a crime.—Where it is so, it is the saddest and the wildest of all follies, and the most heinous of all crimes.—GREG, Essays on Political and Social Science, 1853, i. 562. La volonte de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste: les representants d'une nation n'ont pas le droit de faire ce que la nation n'a pas le droit de faire elle-meme.—B. CONSTANT, Principes de Politique, i. 15.
[103] Think not that morality is ambulatory; that vices in one age are not vices in another, or that virtues, which are under the everlasting seal of right reason, may be stamped by opinion.—SIR THOMAS BROWNE, Works, iv. 64.
[104] Osons croire qu'il seroit plus a propos de mettre de cote ces traditions, ces usages, et ces coutumes souvent si imparfaites, si contradictoires, si incoherentes, ou de ne les consulter que pour saisir les inconveniens et les eviter; et qu'il faudroit chercher non-seulement les elements d'une nouvelle legislation, mais meme ses derniers details dans une etude approfondie de la morale.—LETROSNE, Reflexions sur la Legislation Criminelle, 137. M. Renan appartient a cette famille d'esprits qui ne croient pas en realite la raison, la conscience, le droit applicables a la direction des societes humaines, et qui demandent a l'histoire, a la tradition, non a la morale, les regles de la politique. Ces esprits sont atteints de la maladie du siecle, le scepticisme moral.—PILLON, Critique Philosophique, i. 49.
[105] The subject of modern history is of all others, to my mind, the most interesting, inasmuch as it includes all questions of the deepest interest relating not to human things only, but to divine.—ARNOLD, Modern History, 311.
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